Le challenge de la présidentielle est considéré comme réalisable pour le prétendant à la candidature à l’élection présidentielle, à savoir le secrétaire général par intérim, Azzedine Mihoubi.
Le prétendant à la candidature à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi, a animé une conférence de presse où il a étalé les grandes lignes de son programme électoral. Azzedine Mihoubi, qui vient d’hériter d’une situation des plus catastrophiques au sein de ce parti, qui a vu la mise en détention provisoire de son ex-secrétaire général, et Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a déclaré que «le RND a un programme ambitieux en mesure de concrétiser les attentes des Algériens et des Algériennes, en faisant de la patrie le paradis du citoyen», a-t-il souligné. La joute de la présidentielle de décembre prochain est vue autrement par Azzedine Mihoubi qui considère que «la présidentielle est l’affaire de tous les partis politiques et des personnalités nationales qui veulent se porter candidats à la magistrature suprême.
Nul n’a le droit d’interdire au Rassemblement national démocratique de participer à cette joute. Seule l’urne tranchera et décidera du sort de notre parti», a-t-il affirmé. Le challenge de la présidentielle est considéré comme réalisable pour le prétendant à la candidature à l’élection présidentielle, à savoir le secrétaire général par intérim, Azzedine Mihoubi. Dans ce sens, l’interlocuteur a souligné: «Notre programme est réaliste, nous sommes en mesure d’apporter des solutions à la crise politique dans laquelle se trouvent le pays et le peuple. Le pays dispose d’énormes richesses et de potentialités», a-t-il rappelé.
Quant au devenir du RND, Azzedine Mihoubi a répondu en indiquant: «Nous avons entendu des voix qui appellent et exigent la dissolution de notre parti. Nous sommes contre l’exclusion. Si je suis élu, je ferai en sorte d’éliminer la notion d’exclusion de la scène et de la pratique politique nationale», a-t-il précisé. A propos de la prochaine élection présidentielle, le secrétaire général par intérim du RND a souligné, à ce propos, que «nul ne peut remettre en cause les articles 7 et 8 qui expriment le fondement de la légitimité populaire à travers les urnes. Seule l’urne est en mesure de déterminer ceux qui auront à continuer à exister politiquement et ceux qui seront appelés à sortir de l’échiquier politique», a-t-il conclu.