Rachid Boutlelis

Les commerçants, installés dans l’ex-souk el fellah de la municipalité d’Aïn El-Turck, ont une fois de plus observé, hier, un autre rassemblement devant le siège de la wilaya d’Oran, pour attirer l’attention du wali sur leur situation. Les manifestants ont revendiqué principalement la régularisation de leur activité commerciale qu’ils pratiquent depuis 2002 dans les locaux de l’ex-souk el fellah de la municipalité d’Aïn El-Turck.
Les représentants de ces 30 commerçants, en activité dans ces locaux, ont confié au Quotidien d’Oran : « Nous avons finalement été reçus par le secrétaire général de la wilaya d’Oran qui nous a promis d’intercéder en notre faveur pour la régularisation de nos activités commerciales. Nous avons enfin aperçu le bout du tunnel ». Il importe de rappeler que ces mêmes commerçants ont observé la semaine dernière un rassemblement devant le siège de la wilaya d’Oran pour exprimer les mêmes revendications. Notons que les 30 commerçants mécontents, qui ont loué des locaux de commerce en 2002 dans l’ex-souk el fellah d’Aïn El-Turck, un bien domanial cédé à la concession pour un bail de 99 ans, ont fait remarquer au Quotidien d’Oran « d’être les victimes d’un vice de forme dans les règles édictées par le code du commerce ».
En effet, une source proche de ce dossier a souligné à ce sujet que « seul le concessionnaire dispose d’un registre de commerce et a cédé des locaux de commerce, en sous-location, pour la pratique d’une activité commerciale en 2002 et ce, sur la base du seul document qu’il détient ». Les protestataires ont affirmé « s’être acquittés de manière régulière de leurs redevances en termes de location mensuelle auprès de l’exploitant du souk el fellah et ce, depuis 2002» avant de renchérir : « Nous nous estimons avoir été lésés durant près de deux décennies et nous revendiquons tout simplement nos droits conformément aux lois de la République ». Notons que certaines zones d’ombre subsistent dans la gestion de la concession de ce bien domanial, qui a été, rappelons-le, ravagé partiellement par un incendie, l’année dernière, qui s’est avéré être criminel, selon les résultats du rapport de la police scientifique.