Prés de deux siècles après le débarquement français à Sidi Freudj, l’épisode colonialiste persiste à être un obstacle qui se dresse entre l’Algérie et la France. Les relations entre les deux pays sont au plus mal. Suite aux déclarations de Macron, plusieurs réactions ont été enregistrées du côté algérien, dont celles du Sénat.
Aujourd’hui, le 03 octobre 2021, après les déclarations de Macron, le rappel de l’ambassadeur Algériens à Paris et de la fermeture du ciel algérien aux avions militaires Français, voilà que le Sénat réagit. La chambre haute du Parlement a commenté cette escalade diplomatique qui risque de mener les deux pays vers une crise politique aux conséquences déplorables.
« L’Algérie ne sort pas du néant »
Dans un communiqué paru aujourd’hui, le Sénat s’est voulu acerbe, intransigeant et incendiaire. Dans son texte, le sénat indique qu’il « refuse catégoriquement toute forme d’ingérence ». L’institution parlementaire présidée par Goujil a également souligné que « le colonisateur d »hier » ainsi que ses « résidus », ne se gênent plus à « montrer leur animosité envers l’Algérie ».
Le Conseil de la Nation a toutefois voulu souligner qu’il fait la différence entre « le peuple français et la colonisation française ». Il précise que « le capital politique et parlementaire français qui vit une crise… fourre son nez dans les affaires internes de l’Algérie ». Selon le sénat, « Ce n’est pas étrange que le discours officiel français utilise le dossier de la mémoire collective Algérienne pour s’ingérer dans les affaires internes du pays ».
Pour conclure, le communiqué du sénat indique que « la France doit savoir que l’Algérie de Massinissa, de Abi Mediene Al Ghouth, d’Ahmed Al Meghili, de Cheikh Amoud, de Lala Fatma N’Soumer, de Cheikh Ahedad, et de l’Emir Abdelkader, ne sort pas du néant ».