La semaine dernière a été marquée par une vive polémique sur les réseaux sociaux Algériens. Le service Moov, le premier service de taxis exclusivement réservé aux femmes en Algérie, venait de faire son apparition. Mais aujourd’hui une autre nouvelle est tombée, le service du Taxi Rose a été suspendu par la direction des transports de la wilaya de Blida.
Cette suspension, qui intervient seulement quelques jours après le lancement de ce service, se justifie, selon nos sources, par le fait que l’opérateur en charge de ce service ne détient pas une licence de taxi. Il est cependant utile de souligner que l’opérateur est une startup. Plusieurs entreprises de ce genre activent et sont encore en service dans plusieurs wilayas en Algérie.
Une brève aventure sans lendemain ?
Le service des taxis roses n’aurait donc pas besoin d’une licence de taxi, car il entre dans le cadre des projets de startup, comme celui de Yassir, le service de ce genre le plus célèbre en Algérie. Malgré cela, certains taxis roses ont été empêchés d’exercer aujourd’hui dans la wilaya de Blida.
Le service Moov, appelé le taxi rose par les Algériens, était pourtant bien parti. Le service étant exclusivement destiné aux femmes, a vite fait de conquérir la gent féminine qui ne dirait pas non à un moyen de transport qui lui éviterait les risques de harcèlement.
« Hormis les motifs sociétaux et religieux qui empêchent les femmes de prendre un taxi régulier, Moov Services vient également régler le problème de transport », a indiqué Leila Zeroual, la gérante de l’entreprise. Cependant, certains internautes se sont offusqués : « c’est le pays des femmes », ont lancé certains dans les commentaires, ou bien « laissez les hommes travailler » ont écrit d’autres, ou encore, « les hommes n’ont plus qu’à rester à la maison faire le ménage ».