Une association en cours de constitution en vue de « défendre les intérêts matériels et moraux des assurés de la CNAS et de leurs ayant-droit » a, dans un communiqué reçu par notre rédaction, et signé par M. Abdelhamid Negacha, tenu à « signaler à l’opinion publique la gestion inique et arbitraire des prises en charge pour soins à l’étranger exercée, depuis une éternité et en toute impunité, par le nommé Mustapha Ghanmi, un médecin qui à renié depuis longtemps le serment d’Hypocrate si l’on suppose qu’il l’ait prononcé un jour qui se trouve être le secrétaire général du syndicat de la CNAS. »
En effet, poursuit la même source, « ce potentat imposé voilà des années par le secrétaire général de l’UGTA Abdelmadjid Sidi Saïd qui se trouve être son parent, exerce sans partage une véritable dictature sur la Cnas et surtout sur l’octroi des prises en charge aux assurés de la CNAS pour les soins à l’étranger des maladies jugées par une commission médicale idoine impossibles à traiter dans les structures sanitaires du pays ».
« Il ne fait droit aux recommandations de cette commission que selon son bon plaisir » ajoute t-on. « A ce jour, il totalise un nombre incalculables de morts victimes de sa gestion volontairement odieuse et de ses absences longues et répétées à l’étranger pour de prétendues missions auprès des hôpitaux conventionnés pour l’épurations des dettes de la CNAS. »
La même source précise que « quand ce responsable veut bien accéder aux recommandations de la commission compétente, il le fait une fois qu’il aura soumis les familles des malades, si ces derniers ont la chance de ne pas mourir avant, à un véritable supplice de Tantale. Parmi ses victimes, il y a des vieux et surtout des jeunes auxquels il a refusé leur chance d’être soignés et de continuer à vivre. Il a, lui et son mentor, leur mort sur la conscience », lit-on dans le communiqué.
Pour cette raison, est-il écrit, « les fondateurs de l’association en cours de constitution envisagent d’ester en justice ce médecin et son mentor qui ont beaucoup de choses à se reprocher. Ce n’est pas demain la veille, malheureusement, que le gouvernement compatira avec les familles victimes des agissements ignobles du docteur Ghanmi en mettant fin à ce droit de vie et de mort sur les assurés » conclut le communiqué.