ORAN- Le SMUR Oranais, premier service mobile d’urgences et de réanimation à l’échelle nationale, opérationnel depuis janvier 2017 à l’EHU ‘1er Novembre’, a atteint les 1.400 interventions au cours de l’année 2018 sauvant des cas dont le pronostic vital est engagé, a-t-on appris lundi de ses responsables.
Equipé d’une seule ambulance, en attendant l’acquisition d’une deuxième, l’équipe du SMUR a doublé le nombre de ses interventions, passant de 700 en 2017 à 1.400 en 2018, a indiqué à l’APS son chef de service le Dr Brahim Bendelhoum.
Cette augmentation s’explique par le fait que l’équipe du SMUR, étant plus rodée, est capable d’assurer plus d’interventions, a-t-il expliqué, ajoutant que son service commence à se faire connaître
dans la région et donc plus sollicité.
S’agissant des urgences les plus fréquentes, Dr. Bendelhoum a indiqué que les urgences cardiaques viennent en première position, suivies par les altérations de l’état de conscience dues à diverses maladies graves dont le cancer, alors que la troisième position revient aux AVC.
L’équipe est tenue de répondre à tous les appels, selon la disponibilité de l’ambulance, a fait savoir le même responsable, notant toutefois qu’il est difficile de déterminer la gravité du cas par une simple communication téléphonique.
« Entre l’urgence ressentie et la réalité de l’état du malade, il existe parfois un décalage », a-t-il expliqué. Toutefois, le chef de service du SMUR d’Oran a souligné que 70% des interventions concernent des véritables urgences avec un pronostic vital engagé.
Les 30% des cas restants sont moins graves et peuvent être pris en charge par d’autres services, a-t-il précisé.
Un travail pour sensibiliser la population sur les missions du SMUR, qui intervient uniquement dans les cas les plus graves et où la vie du malade est en danger, doit être mené, a estimé le même responsable.