Le sommet arabe intervient dans une conjoncture difficile marquée par de grands défis sécuritaires et économiques

Le sommet arabe intervient dans une conjoncture difficile marquée par de grands défis sécuritaires et économiques

Les travaux de la 27e session ordinaire du  sommet arabe tenu, lundi en Mauritanie sous le slogan « sommet de l’espoir », interviennent dans une conjoncture difficile marquée par les défis sécuritaires, politiques et économiques qui pèsent sur la région arabe d’où la nécessaire conjugaison des efforts.

Prennent par aux travaux du 1er sommet arabe tenu en Mauritanie, M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, en tant que représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, les dirigeants des pays arabes et leurs représentants, et les présidents d’organisations régionales et internationales.

Lors de la passation de la présidence tournante du sommet de l’Egypte à la Mauritanie, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz a souligné que la nation arabe « fait face aujourd’hui à de grands défis, consistant notamment à trouver une solution juste et durable à la cause palestinienne, à lutter contre le terrorisme, à étouffer les foyers de tension et à mettre fin aux conflits nourris par l’intervention étrangère dans les pays arabes ».

« La réalisation d’un développement durable et intégré au niveau arabe représente un véritable enjeu pour recouvrer la place de la nation arabe parmi les autres nations », a-t-il ajouté.

« La lutte contre le terrorisme et son éradication implique l’adoption d’une stratégie collective multidimensionnelle, basée sur le développement durable du monde arabe qui soit à la hauteur des aspirations des peuples, la coordination entre les gouvernements et dispositifs de sécurité pour élaborer un plan complémentaire de lutte contre la menace terroriste, et le renforcement du rôle des institutions religieuses, en veillant à donner une bonne image de l’Islam », a poursuivi le président mauritanien.

Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe a mis l’accent sur l’importance de ce sommet qui se tient dans « un contexte marqué par des défis sécuritaires et socio-économiques nécessitant la conjugaison des efforts de tous les pays arabes pour les relever ». Il s’est dit dans ce sens disposé à déployer tous les efforts possibles pour réaliser les objectifs de la Ligue arabe.

La ligue arabe a besoin aujourd’hui de « développer les mécanismes de son action pour s’adapter aux changements internationaux et faire face aux défis politiques et économiques auxquels s’ajoutent les menaces terroristes qui pèsent sur la sécurité et la stabilité de la région arabe », a précisé le responsable.

Les dirigeants ont centré leurs interventions sur la nécessaire coordination des efforts en matière de lutte contre le terrorisme, l’un des plus importants défis auquel est confrontée la région arabe. Ils ont également souligné l’importance de procéder à une réforme de la Ligue arabe afin qu’elle puisse s’adapter aux mutations internationaux, d’activer la coopération arabe économique et sociale et d’examiner les derniers développements de la situation en Palestine, en Libye et au Yémen.