Selon le site d’informations TSA, le staff de campagne de Bouteflika aurait saisi la Commission de surveillance des élections présidentielles pour dénoncer les agissements de certains sympathisants du candidat Benflis qui auraient perturbé des meetings de Sellal et du duo Ghoul-Benyounes.
La direction de campagne de Bouteflika a déclaré : « Des individus, affichant leur soutien à un certain candidat, se manifestent insidieusement dans les espaces où sont animés des meetings du candidat Abdelaziz Bouteflika, tentant, par des actes inadmissibles, de saper la sérénité et l’esprit de fête qui caractérisent à chaque fois ces rencontres ». Pour le staff du président sortant, qui parle de ces « dépassements » de partisans de candidat sans nommer directement Ali Benflis, « Il est regrettable de voir mobiliser des jeunes pour des desseins aussi vils et aussi bas, par des politiques censés incarner une ambition de destin national, celui de la magistrature suprême, en l’occurrence ».
Selon les équipes du président candidat, les perturbateurs sont « passés graduellement de la nuisance sonore, en passant par des manœuvres d’intrusion, jusqu’au recours à des actes de violence physique », une aggravation progressive de comportement qui accompagne « l’aggravation de la débâcle électorale du candidat en question ».
La direction de campagne de Bouteflika explique que la saisine de la Commission de surveillance des élections présidentielles qui va permettre à la justice de s’occuper des auteurs des dépassements est une « mise en garde » qui « vaut pour ce qui s’est passé et tout autant pour ce qui risque de se passer à l’avenir ».
Enfin, le staff de Bouteflika affirme : « Les élans populaires, qui s’expriment dans les salles des représentants du candidat Abdelaziz Bouteflika et partout ailleurs au sein de la société algérienne, sont forts et incompressibles et, naturellement, imperméables à toute tentative d’en dévoyer le cours ou d’en perturber l’ineffable liesse »