Il était temps que l’Algérie se décide enfin à éteindre les cigarettes dans les lieux publics, malgré l’existence d’une loi datant de l’année 2001, qui n’a jamais pu être appliquée. Aujourd’hui, Il restera encore à mettre en œuvre ces nouvelles mesures. Car, officiellement, l’interdiction de fumer dans les espaces publics a existé déjà. Le professeur Zitouni a ainsi rappelé la loi de 2001 qui édicte cette interdiction mais qui n’a jamais été appliquée. Les pouvoirs publics vont-ils être plus sévères dans l’application de la loi? Les chiffres des ravages causés par le tabagisme y incitent fortement: prés de 50 morts par jour à cause de la cigarette. L’inquiétude est d’autant plus de mise que le tabagisme s’étend chez les plus jeunes. D’autres informations laissent entendre que 20% des 16 -25 ans fument. La lutte contre le tabagisme est bien un grand problème de santé publique en Algérie. La cigarette tue beaucoup plus que les accidents de la route et de façon pérenne a indiqué encore un autre professeur en medecine, Nouredine Zitouni. Le tabagisme, a-t-il souligné, est de plus en plus jeune et féminin. Selon certaines enquêtes, citées par la journaliste de la radio algérienne, 7% des élèves du cycle primaire (de 6 à 11 ans) consomment en moyenne 6 à 7 cigarettes par jour et 11% du cycle moyen 5 à 10 cigarettes jour. La consommation de tabac a triplé en Algérie durant ces trois dernières décennies. Le taux de prévalence est aujourd’hui de 43,8% chez les hommes contre 7,7% en 1978 et 25% en 1998, selon des chiffres cités par l’agence de presse algérienne APS. Face a ces chiffres si alarmants, il est si urgent d’appliquer sévèrement toute mesure tendant a limiter les dégâts, toujours croissant vers le pire.
L.Ammar