Selon l’agence APS, le gouvernement projette, durant le programme quinquennal 2010-2014, de réduire le taux de chômage dans le pays sous la barre des 10%, grâce bien essentiellement à une enveloppe financière de 350 milliards de DA.
Ainsi, pour ce qui est de ce programme, il a été prévu une enveloppe financière de 150 milliards (MDS) de DA pour accompagner l’insertion professionnelle des diplômés universitaires et la formation professionnelle.
Dans ce sens,le chef de l’Etat avait décidé durant le précédent quinquennat, d’instaurer un encouragement fiscal au profit des PME qui recruteront des jeunes diplômés sans emploi. Ainsi, plus de 300 000 bénéficiaires ont profité, ces dernières années, d’une expérience professionnelle.
Pour ce quinquennat, il est également attendu la dynamisation du nouveau dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), mis en place au profit des diplômés de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle.
Ce nouveau dispositif a permis, six mois après sa création, le placement de plus de 160 000 jeunes sans emplois, et envisage d’atteindre l’objectif de 400 000 placements par année. S’agissant toujours du programme quinquennal 2010- 2014, une enveloppe de 80 MDS de DA est réservée au soutien à la création de micro-entreprises et de micro-activités, et 130 MDS de DA sont destinés aux dispositifs d’emploi d’attente.
Pour les experts en la matière, une telle cotisation par les pouvoirs publics concrétise l’objectif visé (création de trois millions d’emplois durant le programme quinquennal). S’agissant du même contexte, le ministre du Travail, de la Sécurité sociale et de l’Emploi, Tayeb Louh, s’est déjà exprimé sur ce sujet. En effet, il a indiqué que durant les dix dernières années, entre 500 000 et 550 000 emplois ont été créés annuellement, contre 40 000 par an dans les années 1990.
M. Louh a expliqué que les mécanismes mis en place par l’Etat (agence et fonds)pour encourager les jeunes à réaliser des projets a fait que plus de 76 000 emplois et 30 000 micro-entreprises ont été créés pour la seule année de 2009.
« L’objectif arrêté par le secteur était de créer 30 000 entreprises par le biais de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) et 10.000 autres à travers le Fonds national de l’assurance chômage », at- il ajouté.
A propos de la création d’emplois dans le cadre de ces deux dispositifs (Ansej et Cnac), le ministre a indiqué que « les prévisions pour la période 2010-2014 sont axées sur une moyenne de création de 100 000 emplois par an », soit le double de qui a été réalisé annuellement durant le dernier quinquennat.
Quant au dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, celui-ci a permis d’installer près de 300 000 jeunes dans des entreprises économiques et certains dans la fonction publique, a relevé également le ministre.
Evoquant le prochain quinquennat, il a fait part de la confiance des pouvoirs publics quant à la concrétisation de ces prévisions, en s’appuyant sur le programme de création de 3 millions d’emplois, dont 1 500 000 au titre des programmes publics de soutien à l’emploi.
N. I.