Le ‘’taxieur’’, une victime ?!

Le ‘’taxieur’’, une victime ?!

Depuis la création de l’automobile et plus précisément le taxi qui est devenu un moyen plus commode créant une certaine liberté de l’individu et parfois une intimité à titre individuelle vers tous les horizons et d’une façon plus rapide. Le chauffeur de taxi peut transporter ses clients en groupe ou seul. Ce genre de locomotion rend un fier service aussi bien aux pouvoirs publics en raison du manque de transport jadis très limité et une prestation de service aux usagers vu la démographie et cela se passe surtout dans les pays sous développés ou en voie de développement. Charité bien ordonnée, il faut commencer par soi même. Après plus de 50 ans d’indépendance, le ‘’ taxieur’’ algérien rencontre des problèmes multiples de la part de l’Etat ainsi que des taxis clandestins et arrive tout juste à joindre les deux bouts et parfois s’endette. Il fait une recette de 2000,00 à 3000,00 par jour où il doit défalquer toutes charges. Comment faire pour recouvrir leurs droits. Les ‘’taxieurs sont considérés au même titre que des commerçants. Il faut signaler de prime abord que le chauffeur de taxi légal trouve des difficultés pour faire face aux nouvelles applications réglementaires du fait qu’il doit supporter toutes les charges à savoir qu’il doit acheter par ses propres moyens financiers son véhicule, payer l’assurance de son véhicule, de sa personne et des usagers. Par ailleurs, il doit faire face à l’entretien de son taxi dans son appellation la plus large à savoir le contrôle technique et les pannes récurrentes sans parler des risques de la route et de certains usagers parfois violents et des contraventions qui peuvent pleuvoir de partout . En guise de récompense, il n’y a pas en contrepartie une contribution de l’Etat pour qu’il puisse acheter un véhicule ou bien alléger les charges fiscales comme cela se fait dans les pays voisins. Malheureusement, en plus de tout cela, un autre problème plus grave se pose à eux avec acuité qui est le problème des chauffeurs de véhicules clandestins qui s’érigent en ‘’taxieurs’’ sans pour autant avoir d’autorisation et ne payent absolument rien en contrepartie et leur volent leurs courses toute honte bue au vu et au su de tout le monde sans pour autant que les services concernés ne lèvent le petit doigt pour mettre un terme à cela. Il est à noter à titre indicatif qu’il existe à l’échelle nationale 180.000 ‘’taxieurs’’. Quand le taxieur’’ recouvrira il ses droits pour une vie digne ?

BENYAHIA EL HOUCINE