Le traitement d’hépatite « C » disponible dans les Pharmacies centrales des hôpitaux

Le traitement d’hépatite « C » disponible dans les Pharmacies centrales des hôpitaux

Le traitement de l’hépatite de type « C », désormais produit localement, est disponible dans les Pharmacies centrales des hôpitaux (PCH), a indiqué dimanche à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.

« Je vous annonce que le traitement de l’hépatite de type C, produit localement, est disponible dans les PCH », a déclaré M. Boudiaf, à l’ouverture de la rencontre régionale d’évaluation du secteur pour les régions centre et extrême sud du pays, précisant que ce médicament assurait « une guérison à hauteur de près de 100% ».



Le traitement, qui garantit ainsi une rémission quasiment « deux fois plus » que celui précédemment prescrit aux malades, est produit par un laboratoire pharmaceutique national et est à « usage hospitalier », a expliqué le ministre.

Le traitement est donné gratuitement aux malades par les PCH, a-t-il dit.

Abordant, par ailleurs, la question du médicament périmé, Abdelmalek Boudiaf a fait savoir que celui-ci ne dépasse pas les 2,5 % de l’ensemble des produits pharmaceutiques en circulation en Algérie, alors que le taux mondial est de 5%.

Le ministre a affirmé, à  ce propos que notre pays est « dans les normes » s’agissant de l’approvisionnement des établissements hospitaliers n produits pharmaceutiques, aussi bien au niveau régional que de wilaya, arguant de l’existence de pas moins de cinq (05) PCH au niveau national, ce qu’il considère comme étant un « grand acquis » pour le système de santé national.

S’agissant des vaccins saisonniers, le représentant du gouvernement a fait savoir que l’Algérie a importé une quantité de 2,5 millions d’unités, de même qu’une réserve.

Interpellé sur la grève annoncée des paramédicaux pour les jours à venir, M. Boudiaf a affirmé à la presse que le débrayage « n’aura pas lieu », étant donné que le « problème » soulevé par ce corps de la santé a été « pris en charge ».

« Bien que cela ne relève pas de notre secteur, mais je me suis engagé à le solutionner », a-t-il ajouté, précisant que le syndicat des paramédicaux a accordé, à l’issue de la réunion de son conseil national, un délai d’une dizaine de jours au ministère de tutelle pour trouver un terrain d’entente et éviter ainsi la paralysie momentanée du secteur.