Le travail, une vertu citoyenne… !

Le travail, une vertu citoyenne… !

La politique du travail dans certaines entreprises, administrations et autres, souffre de quelques maux, éloigne des travailleurs de leur citoyenneté.

Hélas, il existe deux façons de se rendre au travail, dont- il faut bien noter la différence ‘’entre aller au travail et aller travailler’’. Aller au travail, c’est se rendre au travail, tout simplement, pour ne  rien faire, voire ‘’tuer’’ le temps, justifier de sa présence …, faire semblant de travailler, une façon de faire à la Henry Salvador qui a chanté  ’le travail c’est la santé, mais le repos n’a jamais tué personne’’.

Aller travailler, c’est aller exercer une activité, fournir un rendement,  pour percevoir un salaire ‘’hallal’’….C’est une éthique que l’on trouve dans la fameuse fable ‘’ Le laboureur et ses enfants’’ de  Jean de La Fontaine qui se veut être une morale pour motiver le travailleur à la réflexion.

Les fonctionnaires, dont responsables,  ouvriers, agents…qui ne travaillent pas représentent probablement un taux faible du personnel de chaque entreprise, administration… Peut-être que leurs inactivités au travail par manque de civisme sont liées à l’absence  de leur sens, ou due à une frustration eu égard à leurs entreprises, responsables, employeurs… !

Pour d’autres grands tricheurs qui ne perdent rien pour attendre, le bureau serait le bon endroit pour faire semblant de bosser, comme si leur présence dans un tel lieu bien propre et climatisé pourrait être une garantie d’efficacité ou de productivité.

L’ouvrier, le manœuvre, le  manutentionnaire…,  ne peuvent agir de la sorte, ils doivent  travailler vue leurs fonctions liées au rendement productif, ne leur permettant pas de tricher. Leur fuite du travail  réside dans l’absentéisme.

Il y a les spécialistes du retard, de la désertion et du moindre effort, facilement identifiables, reconnus comme étant les partisans du doucement le matin, et pas trop vite le soir.

Puis, c’est au tour des malades imaginaires ou professionnels des congés de maladie de complaisance…, une façon de faire pouvant engendrer un préjudice financier aux caisses sociales.

Quand aux bras cassés, rois de la tricherie, ces fatigués de naissance qui encaissent pour ne rien faire, ils vont jusqu’à manifester leur charge de travail, lorsqu’on leur demande de faire un travail supplémentaire.

Dans toute cette critique professionnelle, seul le travailleur honnête trime pour les autres… Ce qui génère à coup sûr,  un sentiment d’injustice et une démotivation au travail….

B. Adda