Rachid Nekkaz, cet homme d’affaires et politique très controversé cherchant la polémique, célèbre pour ses sit-in devant les résidences luxueuses de certains responsables algériens dans l’hexagone et qui est connu aussi dans ce pays pour les paiements des amendes des femmes verbalisées pour le port du voile intégral.
Il a déclaré au Figaro qu’il avait réglé 1169 amendes en France, 270 en Belgique, 2 en Hollande et une en Suisse. Ce natif de Choisy-le-Roi près de Paris qui a renoncé à la nationalité française en 2013, pour participer aux élections présidentielles algériennes est fils d’un père algérien du côté de Chlef et d’une mère originaire de Bejaïa en Kabylie.
Et c’est à l’aéroport de cette ville des Hammadites que, selon El Khabar et d’après une vidéo postée sur son compte Facebook que Nekkaz est bloqué durant huit heures jeudi dernier puis expulsé vers Alger par un vol d’air Algérie. Selon la même source cet expulsé est venu à la cité de sa mère pour fêter Yennayar, le Nouvel An berbère.
Comme à l’accoutumée ce millionnaire a accusé le Premier ministre Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, SG du RND et chef du cabinet du président qu’il a qualifié de dictateurs.
Pourquoi a-t-il accusé ces deux hommes en particulier sans inclure tout le régime en place ?
Nous ne pouvons que dire Rachid Nekkaz nous a habitués à laisser toujours derrière lui beaucoup de zones d’ombre.