Le Chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik et Président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la Santé publique, Docteur Mohamed Yousfi, s’est exprimé, ce lundi, 25 janvier, au sujet de l’acquisition du vaccin contre le Coronavirus (Covid-19) et de l’éventuel déconfinement.
Intervenant au Forum du journal Le Courrier d’Algérie, ce lundi, 25 janvier, le Chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik, Docteur Mohamed Yousfi, a révélé que le personnel de la Santé, mobilisé depuis onze mois, attendait « avec impatience » l’arrivée du vaccin contre le Coronavirus (Covid-19), affirmant que le vaccin est la seule arme contre les maladies.
S’agissant du début de la vaccination en Algérie, Docteur Yousfi, également Président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la Santé publique a déploré « le manque de visibilité des pouvoirs publics de l’échéancier », notant, dans ce même sens, que la seule annonce faite concerne le déroulement de la vaccination tout au long de l’année. « Nous aimerions avoir plus de précisions sur l’acquisition des doses », a-t-il rajouté.
Pour le même responsable, il n’y a aucun danger à décaler la date de l’acquisition du vaccin, estimant que « nous ne sommes pas en retard », cependant, il a souligné que c’est l’aspect symbolique qui compte car il traduit la confiance entre les gouvernants et les gouvernés.
Déconfinement, nouveau variant de la Covid-19 … Dr Yousfi s’exprime
L’invité du Forum du journal Le Courrier d’Algérie, a également évoqué la tendance baissière des contaminations quotidiennes au Coronavirus et l’éventuel déconfinement en faisant savoir que c’est une étape obligatoire car « nous ne pouvons pas confiner éternellement ». Par ailleurs, il a rajouté que la situation épidémiologique est « stratégique », notamment avec l’arrivée des vaccins, rappelant que l’année dernière « nous n’avions rien ».
Concernant les nouveaux variants de la Covid-19, détectés à l’étranger, notamment au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, le Chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik a affirmé qu’il est tout à fait possible qu’ils puissent atteindre notre pays. À cet effet, Docteur Yousfi a appelé les citoyens à faire preuve de vigilance, notamment à travers l’application des gestes barrières pendant les vols de rapatriement.
Il convient de rappeler que le bilan quotidien de l’évolution de la pandémie du Coronavirus en Algérie a fait état d’un recul des contaminations, avec 243 nouveaux cas contre 258 cas hier. Le bilan de ce mardi, 26 janvier, a rapporté 5 nouveaux décès et 193 cas de rétablissements.
