La Cour d’Alger a rendu son verdict dans l’affaire de l’ancien directeur général (DG) de la Société de gestion des services et des infrastructures aéroportuaires d’Alger (SGSIA), Tahar Allache, poursuivi dans des affaires liées à la corruption.
En effet, la Cour d’Alger a condamné l’ancien DG de la SGSIA, Tahar Allache, ce dimanche 23 octobre 2022, à une peine de six (6) ans de prison ferme assortie d’une amende s’élevant à un (1) million de dinars algériens ainsi que la confiscation de tous les biens saisis.
Démis de ses fonctions à la tête de la SGSIA en mai dernier, Tahar Allache fait face à de nombreux chefs d’accusation liés à la corruption. Ainsi, la Justice le poursuit pour « dilapidation de deniers publics, abus de fonctions en vue de l’obtention d’indus avantages, notamment lors de la réalisation et de la gestion de l’aéroport international d’Alger ».
En outre, il convient également de rappeler que le 9 octobre dernier, le Procureur général près la Cour d’Alger avait requis une peine de quinze (15) ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million de dinars algériens contre l’ancien DG de l’aéroport d’Alger, Tahar Allache.
Corruption : retour sur l’affaire de Tahar Allache
En mai 2022, Tahar Allache avait perdu ses fonctions à la tête de la SGSIA. Le juge d’instruction de la deuxième chambre du Pôle pénal économique et financier national de Sidi M’hamed d’Alger avait instruit la saisie de tous les biens immobiliers ainsi que les comptes bancaires de l’ancien DG de l’aéroport d’Alger.
Lors de son jugement en première instance, le Procureur de la République près le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed avait aussi requis une peine de quinze (15) ans de prison ferme contre Tahar Allache pour les chefs d’accusation liés à la corruption que la Justice lui reprochait.
D’ailleurs, en juillet dernier, le juge du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed avait condamné l’ex-DG de la SGSIA à une peine de huit (8) ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million de dinars algériens. Il avait aussi ordonné son placement dans un établissement pénitentiaire, avec confiscation de tous les fonds, comptes bancaires et biens saisis sur ordre du juge d’instruction.