Le ‘’wali-manager’’ et les nouveaux mécanismes économiques

Le ‘’wali-manager’’ et les nouveaux mécanismes économiques

Le lancement de la ligne maritime Mosta-Valence et la ligne ferroviaire Mosta-Mohammadia et très prochainement Mosta-Marseille, et le lancement de la zone industrielle de Bordjia, sans compter la relance de tous les ZET de la wilaya par la mise en action d’une panoplie d’hôtels de classe internationale pour valoriser le tourisme, tout cela en optant pour un nouveau langage d’approche avec tous les investisseurs.

Non via des rapports qui atterrissent sur son bureau ou des correspondances très bureaucratiques, la prise de fonction du wali Temmar a débuté par un esprit qu’il fallait déjà penser à l’après pétrole à tout prix d’une façon imminente avec de nouveaux mécanismes et la création d’une nouvelle synergie et synchronisation de toute l’administration sous sa compétence.

En se basant sur ce qu’il voit sur le terrain par son omniprésence à travers toute l’étendue de la wilaya y compris les plus petits douars les plus reculés, il a bien compris que tous  changement doit avoir des consultations très élargies avec un éventail de suggestions de tout bord. Ceci pour qu’il puisse apprécier chaque point pour pouvoir donner des réponses et des solutions adéquates.

Par métaphore, le Wali c’est comme un président de la Cour ; il doit entendre toutes les parties pour pouvoir juger telle ou telle chose et donner un bon verdict et ce, pour tout comprendre en étant au courant de tous. Autre exemple, nous savons tous parler mais pour nous défendre  il nous faut un avocat  qui maitrise les textes de lois y afférents à notre affaire. Le juge fera appel à des experts pour pouvoir bien juger une affaire pénale , en outre n’oublions pas une chose essentielle que changement  passe impérativement par le  changement des comportements pour booster de nouveaux mécanismes de travail.

Cela ne pourra donner de bons résultats sans rigueur accentuer qui repose sur le vouloir d’avancer d’un point A à un point B avec de nouveaux mécanismes. Voyons un peu du côté du  corps humain ; pour articuler notre bras plusieurs fonctionnalités rentrent en jeux (les muscles, les nerfs, le cerveau et la volonté de le bouger son bras) donc un mécanisme ne peut se faire que par la volonté. Sans oublier que tout changement ne peut se faire du jour au lendemain car nos institutions sont soumises à des lois or, celles-ci doivent être suivies par des textes d’applications pour leur exécution.

Or, ces derniers restent à  la traine souvent durant des années sans qu’ils ne soient transmisent aux administrations en créant un vrai blocage et fait stagner toute la politique  économique de notre pays. Pourtant, il est si simple de changer ce mécanisme et cette problématique et qu’aucune loi ne soit inscrite sur le journal officiel que si  ses textes d’applications ne sont pas prêts au préalable, qui fait qu’au terme de la proposition du projet de lois soit aussi proposer simultanément le projet de textes d’applications pour une approbation simultanée.

De par la nature humaine, les personnes ont peur du changement et lorsque le gouvernement  veut le changement par le biais du Wali,  la base tarde à suivre je parle de l’administration qui est sous la compétence de monsieur le wali afin qu’il arrive à faire comprendre à son staff que ce qu’il veut n’est pas obligatoirement un impératif, mais le souhait du peuple et qu’il est devenu inéluctable de ne plus marcher sur un seul pied en focalisant toute notre économie sur les énergies fossiles et qu’il faut trouver très vite d’autres sources financières pour solidifier notre économie, car ses collaborateurs auront des engagements de différentes manières mais devront à tout prix être additionnable pour un même but et une même finalité qui est de sortir de la crise à tout prix sans autre alternative à l’horizon avec le slogan plus jamais cela, plus jamais une économie unipolaire, avec la mobilisation de tous les services et non uniquement l’affaire du gouvernement uniquement cela va  de la survie de notre valeureuse nation ,c’est  un enjeu tout le monde devra s’y atteler sans équivoque, le  projet de changer devra aussi être épousé d’une façon unanime et non le rejeter par une partie ,le changement doit être compris par les collaborateurs de Monsieur Le Wali qu’il va de l’intérêt de leur propre famille et non de l’administration où ils travaillent du fait que l’individu c’est la cellule de la famille et la famille c’est la cellule de la nation, et que la pratique du changement doit elle-même changée et au lieu de passer directement par exemple à une réunion.

Ces derniers doivent être convoqués individuellement par leur hiérarchie pour invoquer avec eux les axes essentiels du changement des nouveaux mécanismes de travail à mettre sur pieds et leur donner le temps de réfléchir sur le sujet, ce n’est qu’après qu’on déclenche une réunion et figurez-vous que les résultats seront beaucoup plus appréciables, il est à noter aussi que lorsque l’exécutif et les élus sont à l’écoute du peuple, la nation fonctionne mieux car la confiance remplacera automatiquement la méfiance et le doute, Le changement  doit avoir une réflexion individuelle pour obtenir une vison globale, la première de la richesse de l’être humain repose sur sa sociabilité, son entraide et sa solidarité sous une enveloppe de communication, la différence de point de vue c’est la richesse d’un pays pour aller vers un même but, un même objectif.

La communication est la pierre angulaire du processus de changement. Sans communication, et surtout, sans communication efficace, aucun changement ne pourra être mis en place, et Monsieur Le wali  Temmar tiens beaucoup à cette manière de faire en prenant en compte les réseaux sociaux comme cheval de Troie. L’équation du changement est si simple puisque si l’on ne peut pas changer la direction du vent il faut apprendre à changer la direction des voiles pour faire avancer son embarcation, Le changement passe obligatoirement par une modification de nos comportements, résoudre un problème n’est pas toujours la bonne solution si le problème n’est pas éliminé d’une façon définitive pour  ne plus ressurgir ultérieurement.

Un changement qui ne provoque pas où peu de résistance est signe que ce dernier ne bouscule pas les habitudes et qu’en fait il n’en est pas véritablement un. Le changement doit être pensé et non pansé, qui veut dire réfléchir pour mieux faire et non colmater ce qui a été fait, comme panser une blessure. Prenons l’exemple de l’ordre sous forme de question : « Dans combien de temps penses-tu avoir terminé la modification du processus » « au lieu de dire il faut terminer la modification du processus le plus tôt possible » l’inconscient de l’interlocuteur  l’oblige à comprendre qu’il n’a pas le choix et qu’il a une date à respecter pour terminer sa tache.

La capacité d’admettre qu’il faut aller vers le changement de gestion de notre administration, passera par  la compréhension, par l’adhésion avec de nouvelles démarches. C’est eux qui vont actionner les nouveaux mécanismes qui vont allumer tous les indicateurs de la réussite. Pour cela, il faut bannir le concept de répondre par je suis d’accord  avec ce que vous dites dans une réunion et que chacun devra apprendre à prendre la parole qu’une seule fois.

On aura le résultat que chaque intervenant aura une très bonne qualité de son intervention, et les intervenants passifs deviendront tous actifs, pour ainsi obtenir un compte rendu de la réunion plus performant et plus positif avec beaucoup plus de chance de réussir sur le terrain car il y a eu au préalable une entente consensuelle. Il faut apprendre à reconnaître les efforts des uns et des autres, et les remercier à leur juste valeur.

Qui sait, à un changement peut en succéder un autre, car notre pays est soumis à des changements perpétuels et continue suivant les conjonctures des bouleversements de notre monde. Enfin, le Wali manager c’est un chef d’entreprise sous un costume d’un homme politique et de par sa fonction et son statut il remplit aussi la fonction de la diplomatie de sa wilaya et il aura à faire des déplacements à l’étranger pour aller chercher de nouveaux investisseurs pour la relance de l’économie de wilaya dans toutes ses branches.