Ce projet permettra, selon l’investisseur, d’une part, de répondre en grande partie aux besoins en la matière pour la capitale et d’autre part baisser largement la facture des importations en matériels de nettoiement. à Réghaïa, le chef de l’exécutif s’est attardé au niveau d’une usine spécialisée dans la fabrication de dalle de sol de diverses gammes. Le matériau produit dans cette usine est très performant et n’a rien à envier aux produits d’importation.
L’usine, aux caractéristiques très modernes peut satisfaire, selon son premier responsable, 30% de la demande, ce qui n’est pas rien. Dans la commune d’El Harrach, la délégation s’est rendue à l’unité de production de produits laitiers «Ramy».
Une marque qui coiffe en fait 13 entités de production dont la marque «Aigle», connue des ménagères pour les détergents de qualité qu’elle fabrique. L’unité est conçue aux normes mondiales aussi bien pour le matériel de production de dernière génération qu’en matière de qualité des produits finis. Le wali d’Alger très satisfait, n’a d’ailleurs pas caché ce sentiment en l’exprimant dans le livre d’or de l’unité.
«Je me considère comme actionnaire moral de cette unité», a-t-il souligné. La remarque sera toutefois généralisée à d’autres unités de production que Zoukh a visités. Il faut savoir que le montant des investissements dans la capitale sont estimés à 650 milliards de dinars pour 136 projets dont 36 seulement pour la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Décortiquer ces projets qui concernent essentiellement l’industrie(39), la prestation de services(63), le tourisme(21) lesquels permettent la création de près de 22 000 emplois.
Cependant, si le wali d’Alger a montré toute sa disponibilité à l’égard des investisseurs corrects, il n’a pas manqué de brandir la menace pour ceux qui n’ont pas encore entamé leurs projets après le délai accordé en fonction du cahier des charges. «Le cahier des charges est un document qui contient les dispositions à respecter mutuellement, administration et investisseurs.
Les récalcitrants, qui ne respectant pas les clauses prescrites, seront poursuivis par la justice et seront dès lors contraints de quitter le foncier qui leur a été accordé, lequel sera attribué aux plus sérieux», dira dans ce cadre Zoukh tout en rappelant que si l’attribution du foncier relève du ressort du wali, cependant il n’a pas compétence à l’enlever sans passer par la voie de la justice. Le responsable s’est rendu également à Birtouta où il a procédé à la mise en service de l’entreprise pharmaceutique Geber Health spécialisée dans la fabrication de médicaments (comprimés, gélules et sachets) destinés à la psychiatrie. L’unité a les capacités de produire 30 millions de boites par an.
Sur un autre registre, le wali d’Alger a remis symboliquement des actes de propriétés à des citoyens ayant régularisé leur situation en matière de foncier. «Les familles, au nombre de 128, qui viennent de recevoir, aujourd’hui, leurs actes de propriété, pourront jouir désormais de leurs biens sans aucune contrainte. Elles pourront disposer en toute légalité du terrain resté en suspens au niveau de l’administration», a expliqué à cet effet le wali qui a rappelé que 26 000 cas sont concernés dans la capitale par cette procédure.
Dans la commune de Sidi M’Hamed, le premier responsable de la wilaya a assisté à la mise en service de l’accélérateur de «start-ups Numédia 40», un processus dirigé par l’institut Haba, du nom du Dr Haba, classé au top 40 des innovateurs pour avoir déposé 1 000 brevets au Japon et aux USA, fondé par un groupe de cadres de différents profils et horizons ayant une longue expérience. Il s’agit d’une «usine» de «starts-ups» et d’emplois à haute valeur ajoutée. L’ambition de cet institut est de contribuer à façonner et modeler un écosystème fertile et favorable à l’épanouissement et l’investissement. Un sujet sur lequel nous reviendrons dans nos prochaines éditions.
Ali Fares
