Dans un entretien accordé au site d’information Algérie Eco, l’économiste et financier spécialiste des TIC, Abderrahmane Khalef, s’est exprimé sur les solutions envisageables pour la bancarisation de l’argent informel, selon le spécialiste, « si les autorités, le décident, et en collaboration avec les banques algériennes et les TIC, nous pouvons mettre un mécanisme pour absorber entre 30 à 40% d’argent informel en une année.«
Pour le spécialiste, il faut « réconcilier » l’algérien avec la banque, Abderrahmane Khalef estime qu’il est « impératif » que les banques en Algérie aillent à la conquête du citoyen algérien, « le séduire et lui expliquer qu’il est très important de faire confiance à la banque et de déposer son argent ».
L’autre solution primordiale pour l’économiste est que le client opte de plus en plus pour le paiement par carte de crédit, « je dirais qu’avec des pratiques pareilles, on peut facilement bancariser 40% de l’argent qui circule dans l’informel », a indiqué l’économiste pour le média algérien Algérie Eco.
Et d’ajouter, « nous avons tous les moyens techniques pour faire disparaître tout le cash de l’informel, si les autorités, le décident, et en collaboration avec les banques algériennes et les TIC, nous pouvons mettre un mécanisme pour absorber entre 30 à 40% d’argent informel en une année, ce n’est qu’une question de volonté. »