Le Rassemblement national démocratique (RND) consacrera une « place centrale » au volet économique dans son programme électoral en prévision des législatives du 4 mai prochain
, plaidant en faveur d’une « accélération » de la transition économique, à travers le maintien et le renforcement du soutien à l’investissement productif de biens et de services. « L’Algérie doit prendre les mesures nécessaires pour maintenir et renforcer le soutien à l’investissement productif de biens et de services qui, à court et moyen terme, sera créateur d’emplois mais aussi de recettes nouvelles pour l’Etat », préconise le RND dans son programme, soulignant que l’actuelle crise financière « ne doit pas entrainer les mêmes conséquences que celles engendrées par les précédentes crises ayant touché le pays durant les années 1980 et 1990 ». A cet effet, les députés du parti travailleront, entre autres, au « maintien des avantages fiscaux et parafiscaux destinés à la promotion de l’investissement et à assurer l’accompagnement des entreprises en difficulté et l’encouragement de la mise à niveau des petites et moyennes entreprises ». Selon le RND, le maintien de l’appui de l’Etat à l’investissement économique devra « bénéficier aux secteurs industriel et agricole et aux différentes banches des services dont le tourisme ». Ainsi, pour le développement du tourisme, le parti plaidera pour « le soutien des avantages fiscaux et parafiscaux, la bonification des crédits d’investissement, ainsi que la préservation de l’environnement, la restauration des sites historiques, culturels et archéologiques, l’aménagement des zones d’extension touristique et la préservation des parcs nationaux ». Le secteur agricole n’est pas en reste dans le programme du parti, puisqu’il appelle à « accompagner et intensifier le renouveau de ce secteur, principal pourvoyeur d’emplois et susceptible de réduire la dépendance alimentaire envers l’étranger et même de dégager des surplus pour l’exportation ». A ce titre, les candidats du RND s’engagent à « maintenir et accroitre le soutien de l’Etat au développement de l’agriculture, ainsi que le développement de l’industrie de transformation de produits agricoles pour garantir des débouchés et des revenus aux agriculteurs, et aussi encourager les éleveurs par des incitations diverses, notamment l’aliment du bétail à des prix subventionnés durant les périodes d’hiver ou de sécheresse ». Pour le développement de l’agriculture nationale, il est aussi nécessaire de « prohiber l’importation de produits agricoles ou d’élevage chaque fois que la production nationale permet de répondre aux besoins de la population ».