Législatives 2024 en France : le NFP en tête de la future Assemblée

Législatives 2024 en France : le NFP en tête de la future Assemblée

Alors que le Rassemblement national avait remporté le premier tour des élections législatives en France, la semaine dernière, le Nouveau Front Populaire créée la surprise et vire en tête de la future Assemblée, détrônant la coalition présidentielle Ensemble et le RN, qui arrivent en 2ᵉ et 3ᵉ positions, respectivement.

En effet, le verdict du second tour des législatives françaises est tombé dans la soirée du dimanche 7 juillet 2024, annonçant la victoire du Nouveau Front populaire, avec 182 députés.

Le NFP remporte les législatives et se dit « prêt à gouverner »

Suite à l’obtention de cette première place, dimanche soir, la gauche assure que son parti politique du Nouveau Front Populaire est prêt à gouverner. Les jours à venir détermineront sa stratégie. De son côté, Jean-Luc Mélenchon refuse « d’entrer en négociation avec e camp présidentiel ».

En revanche, François Hollande, élu député en Gorrèze, n’est pas du même avis. Suite à cette victoire, il appelle le NFP à « agréger d’autres familles politiques« . Pour mémoire, les Macronistes ont terminé en deuxième position de ces législatives avec 150 à 180 députés. De son côté, le RN, qui a fêté sa victoire un peu trop top, a réussi à intégrer entre 134 et 152 députés.

Selon Jordan Bardella, il s’agit de « la percée la plus importante de l’histoire  » du RN, qui voit son rêve de hisser son patron, de 28 ans, à Matignon. Dans ce sillage, Bardella dénonce « une alliance du déshonneur (…) qui prive les Français d’une politique de redressement« . Par ailleurs, les Républicains terminent ces élections en position de survivants avec seulement 57 à 61 sièges à l’Assemblée.

Gabriel Attal remettra sa démission ce lundi

De son côté, le Premier ministre, en l’occurrence Gabriel Attal, a fait savoir, suite au verdict, qu’il remettra sa démission à Emmanuel Macron, en ce lundi 8 juillet 2024. Et ce, suite à la défaite d’Ensemble aux législatives françaises.

« La formation politique que j’ai représentée dans cette campagne (…) ne dispose pas d’une majorité, ainsi, je remettrai demain matin ma démission au président de la République » déclare Attal depuis Matigon. Lors de cette déclaration, il revient aussi sur le choc de la dissolution de l’Assemblée et estime que les Français ont réussi à écarter trois risques à savoir : Une majorité absolue de la Gauche menée par la France insoumise, la victoire d’une majorité absolue de l’extrême droite et une disparition d’Ensemble.


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