Législatives du 10 mai: le parti Jil Jadid (JJ) présent dans 41 wilayas avec 5 femmes têtes de listes

Législatives du 10 mai: le parti Jil Jadid (JJ) présent dans 41 wilayas avec 5 femmes têtes de listes

Le parti Jil Jadid (JJ) participera aux élections législatives du 10 mai 2012 dans 41 wilayas et avec 5 (cinq) femmes têtes de listes, a déclaré mercredi à Alger son président M. Sofiane Djilali.

Jil Jadid, une des formations politiques récemment agréées, a déposé des listes de candidatures aux prochaines législatives dans 41 wilayas avec des femmes têtes de listes à Alger, Biskra, Médéa, Relizane et Saïda, a précisé M. Djilali qui était l’invité du « forum » du quotidien arabophone El Wassat.

Dans la wilaya d’Alger, où 37 sièges sont à pourvoir dans la prochaine assemblée populaire nationale (APN), la liste de candidatures de JJ est conduite par Halima Saïdani, 36 ans, architecte de profession. M. Djilali s’est présenté sur la même liste, en tant que premier suppléant, soit à la 38e position. JJ n’a pas encore un programme politique « détaillé ». « Une commission scientifique a été installée au niveau du parti pour élaborer ce programme », a-t-il soutenu.

Interrogé sur le système de vote que préconise sa formation politique pour le scrutin du 10 mai -un bulletin unique rassemblant toutes les listes de candidatures dans la même circonscription électorale ou un bulletin pour chaque liste-, M. Djilali a déclaré: « à vrai dire, nous n’avons pas tranché ».

Sofiane Djilali, ancien secrétaire général du Parti du renouveau algérien (PRA), a par ailleurs qualifié le prochain rendez-vous électoral d’ »important ». « Les législatives du 10 mai sont importantes dans le cadre du processus de changement par étapes dans le pays d’ici 2014 », a-t-il déclaré.

Pour lui, l’Algérie est appelée à entrer dans une « période de transition » à l’occasion des prochaines législatives qui déboucheront sur la mise en place d’une APN « transitoire, hétérogène et disséminée ». « Il se pourrait que cette assemblée ne soit qu’une assemblée transitoire pour une période de deux à trois ans. Après 2014 (élections présidentielles), nous entrerons dans une nouvelle phase », a-t-il estimé.

Le processus de changement par étapes tel que présenté par M. Djilali, comprend, outre les législatives, les élections locales à la prochaine rentrée sociale, la révision de la Constitution à la fin de l’année en cours et les élections présidentielles en 2014 à l’issues desquelles « le nouveau président pourrait demander l’organisation de nouvelles élections législatives