Fille de parents algériens, Fatiha Keloua-Hachi remporte son titre face Sylvie Charrière son homologue du LREM. En effet, grâce à ses 53.57 % des voix contre 46.43 %, Fatiha Keloua-Hac est élue le dimanche 19 juin dernier seule députée socialiste de Seine-Saint-Denis à l’Assemblée nationale. Un score très serré entre les deux femmes, qui a fini par les départager.
Portant ainsi, le nombre des élus de la Nouvelle Union Populaire écologique et Sociale (Nupes) à 133 députés, lors du dernier tour clôturé le dimanche dernier.
Au titre de son programme, cette candidate affiche aisément son ambition. Elle souhaite, ainsi:
- Augmenter le SMIC à 1500 euro mensuelles;
- Réduire les prix des produits de première consommation;
- Et faire face à la question de l’âge des départs en retraite.
Durant ces élections, Fatiha Keloua-Hachi a reçu le soutien et les encouragements de son entourage mais également de ses proches présents en Kabylie en Algérie. Ceux-ci lui ont même adressé des publications sur Facebook, pour la soutenir dans sa campagne.
Aujourd’hui âgée de 51 ans, Fatiha est professeur en Seine-Saint-Denis. Elle commence sa carrière dans le domaine politique très récemment, si ce n’est pas à l’occasion de ces élections municipales. Elle fait partie d’un mouvement socialiste depuis toujours, celle-ci a fini par remporter sa place dans la circonscription de Seine-Saint-Denis.
Quel parcours pour Fatiha Keloua-Hachi ?
Portant ses origines de la commune d’Ath Yenni de Tizi Ouazou, Fatiha a passé toute sa jeunesse à Montreuil, elle s’est spécialisée en tant qu’enseignante dans le domaine littéraire au collège puis à l’université. L’élue ne s’est pas arrêtée à ce niveau, plus tard un devient formatrice pour les personnes désireuses de devenir enseignante.
En 2021, elle prend les commandes d’une mission au niveau de l’académie de Créteil, concernant l’éducation prioritaire et la grande pauvreté. Fatiha Keloua-Hachi est également membre dans plusieurs associations, notamment celles défendant la cause humaine.
Un Algérien agressé un militant du parti de Zemmour
A l’étranger, comme en France, les Algériens pèsent sur les deux parties de la balance. Entre ceux qui brillent dans plusieurs domaines, il y en a aussi d’autres qui marquent leurs présences par la violence. C’est l’histoire de ce sans papier algériens.
En effet, le 1 mai dernier, un militant de la Reconquête a été agressé par un sans papier algérien à la gare de RER A à Nogent-sur-Marne. Cet algérien a commencé par insulter le militant puis s’emparer d’un tract pour le brûler. Celui-ci a fini par infliger un coup de pied au militant.
Prévenus, les forces de l’ordre sont parvenus à calmer la bagarre et à interpeller cet Algérien. Après avoir lancé une enquête, il s’est avéré que Mohamed.B, aux origines algériennes âgé de 39 avait déjà un lourd casier judiciaire. La justice a fini par lui faire assumer les conséquences de son comportement.