L’Alliance de l’Algérie verte a estimé dimanche à Alger « être la première force politique du pays », au lendemain de l’annonce des résultats des législatives du 10 mai dans lesquelles elle a obtenu 48 sièges sur les 462 de la future Assemblée populaire nationale (APN).
L’Alliance a précisé dans un communiqué qu’elle se considérait comme « la première force politique du pays sur laquelle se fondent les espoirs de réforme ». L’Alliance a fait part de son intention d’établir des contacts avec tous les acteurs de la classe politique afin de coordonner les efforts et sortir avec une position commune à l’égard des résultats des législatives du 10 mai qu’elle a qualifiés d’ »illogiques ».
Elle a également décidé de convoquer les conseils consultatifs nationaux des partis qui la composent, à savoir les Mouvements de la société pour la paix (MSP), El-Islah et Ennahda, afin de « dégager une position politique à l’égard de la nouvelle donne ». Ce pôle politique a en outre appelé ses militants à « poursuivre la marche de l’Algérie verte qui a démarré avec les prémices du printemps démocratique différé en Algérie ».
Pour l’Alliance, les résultats des législatives « portent un coup aux réformes » et constituent une « confiscation de la volonté du peuple algérien aspirant à la réforme ». Les résultats annoncés « sont en contradiction avec la réalité politique des urnes », a estimé l’Alliance pour qui « l’échec dans l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles porte un coup aux promesses du président de la République ».
L’Alliance de l’Algérie verte a, par ailleurs, fait part de ses craintes quant à l’avenir car, selon elle, ces résultats « ont ramené le pays à l’unipolarité et remis en cause la capacité des urnes à approfondir les réformes et à redonner espoir en l’avenir ».
