Les forces du Pacte pour l’alternative démocratique (PAD), se sont réunis ce mercredi 2 juin 2021 à Alger afin de faire le point sur la situation actuelle du pays notamment les élections législatives, la répression des marches du Hirak …
Dans sa déclaration rendue publique en fin de journée, le PAD a d’emblée fait le point sur la situation politique du pays dénonçant « l’escalade furieuse du système autoritaire » en se lançant dans « la stratégie de répression mise en œuvre depuis avril 2019, sur fond d’instrumentalisation des appareils sécuritaires, judiciaires et médiatiques ».
« De fait, il interdit les manifestations en leur substituant une occupation policière permanente de la rue. On réprime les marcheurs du hirak et on va jusqu’à inventer, traquer et punir le délit d’intention de manifester », dénoncent encore les partis du RCD, PT, PST, UCP et LADDH, qui constituent le PAD.
Dans sa déclaration, le PAD a également dénoncé « les interpellations », « les poursuites » et les « condamnations judiciaires ». « Désormais, le nombre de détenus d’opinion dépasse les deux cent otages », lit-on dans le communiqué.
Le PAD appelle à « disqualifier le simulacre électoral du 12 juin »
Concernant les prochaines échéances électorales, le PAD estime que « faute d’animer une campagne électorale vide de politique par le débat d’idées et de programmes, le régime surpeuple ses prisons ».
D’ailleurs, ces partis estiment que « les médias et les réseaux sociaux relaient une campagne de propagande et de calomnies contre tout opposant à l’agenda du pouvoir et à la mascarade du 12 juin ».
Selon eux, « en faisant de l’échéance du 12 juin un ultimatum, le pouvoir entend exiger du peuple algérien de se résigner au retour à l’ordre ancien ». Et « face à un pouvoir qui veut en faire une bataille décisive pour sa pérennité, le PAD appelle les Algériennes et les Algériens à disqualifier le simulacre électoral du 12 juin par un rejet résolu, pacifique et massif ».
Il s’agit, selon le PAD, « du meilleur moyen de rapprocher et rendre incontournable l’heure d’une transition démocratique indépendante et d’un processus constituant souverain permettant au peuple d’exercer effectivement sa souveraineté ».