L’Equipe nationale de football va-t-elle maintenir le bon cap ou bien retomber dans ses éternels travers.
Si aujourd’hui la question qui revient sans cesse dans la bouche de millions d’Algériens et qui s’est imposée d’elle-même de manière très spontanée et légitime, concernant le futur du Franco-Bosnien Vahid Halilhodzic à la tête des Verts, il n’en demeure pas moins qu’un autre, non moins important point d’interrogation revient depuis quelques jours dans la plupart des discussions: l’EN va-t-elle maintenir le bon cap, ou bien retomber dans ses éternels travers malgré sa très brillante participation au Mondial 2014, toujours en cours au Brésil? Une question qui préoccupe subitement beaucoup d’Algériens qui craignent de voir les Verts revivre, d’ici peu cette période de triste mémoire et qui avait suivi la dernière participation en date de l’Algérie au Mondial 2010. Pour rappel, deux mois seulement après sa participation au mondial sud-africain, l’EN avait entamé à l’époque les éliminatoires de la CAN 2012, sous la direction de Rabah Saâdane et connu d’entrée au stade Tchaker de Blida un premier semi-échec face à la Tanzanie, en concédant un match nul (1-1). Un sérieux revers subi pour la première fois à domicile, et suite auquel Rabah Saâdane avait fini par démissionner en catimini, et céder sa place de sélectionneur de très longue date à Abdelhak Benchikha. Malgré ce changement à la tête de la barre technique de l’EN, cela n’avait pas empêché les Verts de subir par la suite à Bangui, une défaite historique contre la République de Centrafrique, sans gloire et indigne d’un mondialiste de la trempe de l’Algérie. D’ailleurs, à cette époque, la fameuse défaite de 2 à 0 essuyée par les Verts en République Centrafricaine, avait déjà sérieusement entamé les chances de participation de l’EN à la Can 2012. Par la suite, l’EN allait toucher le fond un certain 4 juin 2011 en subissant, à Marrakech, une très lourde défaite de 4 à 0 face au Maroc, qui allait à son tour précipiter le départ de Benchikha et surtout inciter Mohamed Raouraoua à faire appel aux services du Franco-Bosnien Halilhodzic.
Une période sur laquelle n’a pas manqué de revenir l’emblématique capitaine d’équipe des Verts, en l’occurrence Madjid Bougherra qui a rappelé aux uns et aux autres, juste après les dernières 8es de finale héroïques livrées par l’EN face au triple champion du monde allemand, l’état dans lequel était la sélection nationale au moment où Vahid Halilhodzic avait accepté le poste de sélectionneur des Fennecs. Il est vrai qu’au lendemain du Mondial 2010, l’EN avait subitement perdu de son aura, et plongé des millions d’Algériens dans une déception totale qui contrastait totalement avec son héroïque parcours d’avant-mondial sud-africain, et dont le point culminant avait été atteint au Soudan, un certain 18 novembre 2010. Une date historique pour le football algérien, mais qui avait été par la suite, quelque peu éclipsée par une terrible déception que personne ou presque n’avait envisagée.
Aujourd’hui, l’EN a réussi le pari de se hisser de nouveau parmi les meilleurs du moment, tant au niveau africain que sur le plan mondial. Pour preuve, lors de sa quatrième participation à une phase finale de Coupe du monde, et qui vient de s’achever au Brésil en quittant ce 20e Mondial par la grande porte, notre sélection nationale doit désormais aller de l’avant, notamment pour «consolider» davantage son statut actuel fraichement acquis au pays de la samba. Maintenant que les Verts sont de retour au pays où ils seront fêtés comme il se doit là où ils passeront, ces Fennecs doivent d’ici peu se projeter sur la très prochaine échéance continentale que va abriter le Maroc, au début de l’année 2015. Désormais, les Verts doivent défendre à tout prix leur très belle image qui a marqué le Mondial brésilien. Pour des millions d’Algériens, ce serait encore un énième véritable gâchis pour notre sport-roi d’en rester là. L’EN que vient de «travailler» pendant trois ans Vahid Halilhodzic, est désormais porteuse d’autres sérieux prochains espoirs. C’est aujourd’hui la profonde conviction de millions d’Algériens! Comme quoi, celui qui aura la lourde tâche de remplacer au poste de sélectionneur des Verts le Franco-Bosnien Vahid Halilhodzic, sait pertinemment qu’il va lui falloir placer la barre haut dès le mois de septembre prochain. Mais dans l’immédiat, l’après-Mondial 2014 a déjà commencé pour des millions de supporters d’Algériens qui n’ont pas hésité à faire circuler, via les réseaux sociaux du Net, une pétition en faveur du maintien de coach Vahid.