ALGER- L’énergie, la sécurité alimentaire et le numérique sont les trois principaux thèmes retenus pour le Forum africain d’investissement et d’affaires qui se tiendra du 3 au 5 décembre prochain à Alger.
C’est ce qu’ont indiqué dimanche des représentants du Forum des chefs d’entreprise (FCE) lors d’une rencontre avec des délégations de représentations diplomatiques accréditées à Alger, tenue dans le cadre de la 3ème édition du programme « Marhaba » initiée par le ministère des Affaires étrangères et destinée aux diplomates étrangers nouvellement affectés.
Le FCE a relevé, lors de cette rencontre, les opportunités de croissance que peuvent tirer les économies africaines à partir de la promotion d’investissements directs interafricains.
Le vice-président de la commission économique de cette organisation patronale, Brahim Benabdeslem, a fortement insisté sur « l’africanité » de l’Algérie en affirmant que le développement du pays ne peut être vu en dehors de l’intensification des relations économiques avec les autres pays africains.
Selon lui, l’Afrique doit être perçue comme un potentiel de développement et non pas seulement comme un marché d’écoulement de marchandises.
C’est cette vision qui sera mise en relief lors du Forum africain d’investissement et d’affaires prévue en décembre à Alger.
A ce propos, il a considéré qu’il était tout à fait légitime pour l’Algérie, plus grand pays d’Afrique, d’organiser le premier forum du genre qui devra drainer jusqu’à 2.000 participants de tous les pays du continent.
Il sera question de débattre de trois thématiques principales qui sont la sécurité énergétique et l’électrification de l’Afrique, un dossier où « beaucoup d’affaires peuvent être développées », la sécurité alimentaire, et aussi le numérique.
C’est dans ce sens que M. Benabdeslem a évoqué les potentialités d’investissements de l’Algérie pour contribuer dans l’électrification de certaines parties de l’Afrique.
Le FCE a également souhaité que l’Algérie puisse tirer profit de l’expérience du Kenya dans le domaine du numérique: Une expérience de réussite « à partager en Algérie et en Afrique ».
Lors de cette rencontre avec le corps diplomatique étranger en Algérie, les représentants du FCE ont aussi évoqué le rôle du secteur privé national en Algérie.
Une économie algérienne « à dominante privée » puisque les 3/4 de la valeur ajoutée nationale hors hydrocarbures sont assurés par les PME/PMI et les grandes entreprises du secteur privé, ont-ils observé.
Ils ont alors indiqué aux diplomates que des filières industrielles en Algérie étaient quasiment dominées par le secteur privé tels l’industrie agroalimentaire, l’électronique et l’industrie pharmaceutique.