En effet, Israël vient d’annoncer autoriser l’entrée d’aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis l’Egypte, alors qu’il impose un strict siège au territoire palestinien pilonné sans relâche depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier.
« Israël n’empêchera pas l’aide humanitaire depuis l’Egypte tant qu’il s’agit de nourriture, d’eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza », d’après un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Cependant ce dernier précise qu’Israël « n’autorisera aucune aide humanitaire à partir de son territoire vers la bande de Gaza » tant que les otages pris par le Hamas « ne seront pas rendus ».
Une annonce qui est intervenue pendant la visite de Joe Biden en Israël. Plus tôt, le président américain s’était dit « profondément attristé et choqué par l’explosion dans l’hôpital à Gaza hier, le mardi 17 octobre 2023. Et sur la base de ce que j’ai vu, il apparaît que cela a été mené par la partie adverse, pas par vous », a-t-il déclaré, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à Tel-Aviv.
La situation à Gaza se dégrade de jour en jour avec le blocus israélien… Les approvisionnements en carburant, eau et électricité ont été coupés. https://t.co/dgVNAn0FEZ pic.twitter.com/3GbULZpDNL
— euronews en français (@euronewsfr) October 18, 2023
L’Égypte refuse d’accueillir les réfugiés de Gaza
En outre, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, s’est dit mercredi contre le « déplacement » massif de Palestiniens de Gaza vers l’Egypte, y voyant le risque d' »un déplacement similaire de la Cisjordanie vers la Jordanie » et « la fin de la cause palestinienne ».
Pousser les Palestiniens à quitter leur terre est « une façon d’en finir avec la cause palestinienne aux dépens des pays voisins », a lancé Sissi.
Pour conclure, « L’idée de forcer les Gazaouis à se déplacer vers l’Egypte mènera à un déplacement similaire des Palestiniens de Cisjordanie », territoire occupé par Israël, « et cela rendra impossible l’établissement d’un Etat de Palestine », a-t-il poursuivi.