Les adjoints de l’éducation nationale menacent de revenir à la charge, si le département de la tutelle ne donne pas une suite favorable à leurs revendications.
Le département de Nouria Benghebrit risque de faire face, encore une fois, aux actions de protestations de la part des travailleurs du secteur. « On appelle le ministère de tutelle à honorer ses engagements et à annuler les conditions concernant l’examen professionnel », lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le comité national des adjoints et superviseurs de l’éducation nationale, affilié à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF).
Ce dernier se dit à prêt à recourir à la protestation pour faire aboutir ses revendications. « On appelle tous les adhérents à rester mobilisés pour entamer des actions de protestation, si la tutelle ne donne pas une suite favorable aux revendications soulevées », a encore écrit le syndicat.
Les adjoints et les superviseurs de l’éducation demandent la suppression des postes en voie de distinction et l’application du décret présidentiel 266-14 portant sur la grille des salaires des fonctionnaires. Ils demandent, également, de prendre en considération le facteur de l’expérience professionnelle pour tous les superviseurs, afin qu’ils puissent accéder au grade de superviseur principal.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a par ailleurs rassuré, lors du coup d’envoi de la rentrée scolaire, que son département avait pris toutes les mesures nécessaires, « pour faire de l’année scolaire 2016-2017 une année de stabilité et de tranquillité ».
La plate-forme de revendications de cette entité syndicale s’articule autour de plusieurs points. Il s’agit, entre autres, de la régularisation de la situation des adjoints, ainsi que des adjoints principaux de l’éducation à travers leurs promotions de grades de base à superviseur de l’éducation en laissant le soin au ministère de trouver la meilleure formule, et ce dans le but de mettre fin définitivement au système actuel des grades.
L’organisation a soulevé, également, la nécessité d’annuler le contenu de la circulaire 003 qui concerne le grade de superviseur de l’éducation, et ce en revalorisant l’expérience professionnelle sur la base de 10 ans et de 20 ans afin de prétendre au grade de conseiller de l’éducation.