L’épisode des dossiers de corruption des responsables et hommes d’affaires de l’ère de Bouteflika, traités devant différentes juridictions depuis 2019, devra prendre fin durant le cours de prochaine. Une série de 40 nouveaux dossiers similaires devra donc être entamée.
La Cour Suprême s’apprête, en effet, à rendre les décisions définitives dans trois grosses affaires de corruption, en tranchant sur les recours introduits respectivement dans ces trois dossiers.
Il s’agit, selon des informations rapportées par le quotidien Le Soir d’Algérie de l’affaire de la présumée fille de Bouteflika, dite Mme Maya, de l’affaire de l’ex-ministre de la Solidarité Djamel Ould Abbés et celle de l’ancien député du FLN et homme d’affaires Baha Eddine Tliba, condamné respectivement à douze ans, huit ans et sept ans de prison ferme.
Ainsi, si la Cour Suprême rejette encore les cassations introduites, cela signera en grande partie, la fin de la première série des dossiers de corruptions ouverts et traités depuis décembre 2019. En effet, la Cour suprême a définitivement tranché, durant l’année en cours, dans tous les jugements rendus contre plus d’une vingtaine d’anciens hauts responsables et hommes d’affaires de l’époque du président déchu.
Vers la fin de la série des affaires traitées depuis décembre 2019
Il convient de noter qu’il s’agit des derniers dossiers qui restent en suspens au niveau de la Cour suprême, de la totalité des dossiers de corruption traités devant différentes juridictions depuis décembre de l’année 2019. À noter que deux autres dossiers de cette époque sont encore au niveau du tribunal de Sidi M’hamed.
Il s’agit du procès de l’ancien wali de Tipasa Moussa Ghelaï, poursuivi pour détournement de foncier dans le cadre de la construction d’un parc d’attractions, et d’un hôtel à Tipasa, et du procès de l’ancien wali de Tipasa puis de Blida Mustapha Layadhi. Rappelant que ce dernier a été condamné en première instance à 4 ans de prison pour octroi d’indus avantages à des hommes d’affaires à Tipasa.