Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé de mettre fin aux fonctions de Noureddine Aouam et Taos Haddadi-Djellouli, ambassadeurs de l’Algérie en Allemagne et en Roumanie respectivement.
Selon, le dernier numéro du journal officiel, les deux diplomates seront chargés d’accomplir d’autres missions diplomatiques afin de conduire l’action internationale de l’Algérie.
En effet, Noureddine Aouam a été désigné comme envoyé spécial du ministère des Affaires Étrangère, chargé de la question palestinienne, du Moyen-Orient et du conflit libyen. Quant à Taos Haddadi-Djellouli, elle a été nommée envoyé du ministère des Affaires étrangères, chargée de la communauté nationale établie à l’étranger.
Un mouvement dans le corps diplomatique
Il convient de rappeler qu’un vaste mouvement dans le corps diplomatique avait été mené par le président de la république dans le sillage de l’adoption du plan d’action du gouvernement. À cet effet, sept envoyés spéciaux avaient été nommé afin de renfoncer l’appareille diplomatique de l’Algérie.
Citons par exemple, la nomination de Boudjemaa Delmi, chargé des questions africaines et en particulier de la géostratégie de l’espace sahélo-saharien. Abdelkrim Harchaoui, ancien ministre des Finances, a été nommé chargé de la diplomatie économique, ainsi que Leila Zerrougui ayant déjà exercé au sein des Nations Unies, a été nommé envoyée spéciale chargée des grands partenariats internationaux.
Amar Belani, s’exprime sur la décision de fermeture de l’espace aérien au Maroc
Quant aux questions du grand Maghreb et plus précisément celle du Sahara Occidental, elles ont été confiées à Amar Belani, ancien ambassadeur de l’Algérie en Belgique et ex-porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Amar Belani avait fait parler de lui hier dans la presse après avoir abordé le conflit algéro-marocain.
S’exprimant sur la récente fermeture de l’espace aérien aux avions marocains, le chargé de la question du Sahara Occidental a déclaré que l’Algérie a pris une décision « préventive » dictée par « des raisons impératives de sécurité nationale ». Ce dernier n’exclu pas de nouvelles mesures à l’encontre du Maroc qui pourraient être encore prises par l’Algérie.