Du côté des nations européennes et particulièrement de l’Italie, récente vainqueur de l’Euro disputé en cet été 2021, les regards sont tournés vers la prochaine Coupe du monde. Du côté de l’Afrique et de l’Algérie, cela fait belle lurette que toutes les pensées sont muées en direction du Qatar, pour la première Coupe du monde de l’histoire disputée en hiver, en fin d’année 2022. Sous réserve de qualification évidemment, l’Algérie y voue de grandes ambitions.
Jamais le sport n’a été aussi populaire
L’Algérie se pare d’admiration pour ses « Fennecs » depuis toujours. Le football est bien entendu le sport roi mais il relève surtout du monde du jeu et de l’admiration du peuple algérien dès lors que quelque chose entre en jeu et dans le monde de la compétition. Le sport avec le football et d’autres activités va de pair avec le monde du divertissement, également très apprécié par le peuple vert.
En ligne sur des jeux comme Razor Shark ou directement depuis certaines localités du pays, le jeu dans sa manière la plus globale est sans contestation l’un des divertissements les plus épanouissants pour les habitants du pays. Facile de comprendre pourquoi les Fennecs continuent de déchaîner les foules, notamment lorsque l’on connaît l’enjeu des prochaines rencontres !
Une telle popularité vient probablement des récents succès de nombreuses équipes et d’autres athlètes algériens sur la scène continentale ou internationale. Le récent succès des footballeurs à la CAN 2019 a parachevé les nombreuses liesses autour de l’équipe et du pays tout entier.
Prendre part aux éliminatoires
Sortir des qualifications pour une compétition comme la Coupe du monde n’est jamais simple, même pour une nation aussi puissante sportivement qu’il soit sur le continent africain. Avec seulement cinq nations qualifiées, l’Afrique n’est jamais le continent le plus représenté lors d’une compétition internationale.
Installée dans le groupe A de ces fameux éliminatoires, l’Algérie part fort heureusement et logiquement comme le favori auprès des trois autres équipes. Organisé de septembre à novembre 2021, ce mini-championnat verra l’Algérie être opposée en matches aller/retour à Djibouti, au Niger et au Burkina Faso. Rien d’insurmontable sur le papier même si le Burkina Faso représente peut-être le plus grand danger, le pays ayant atteint la finale de la CAN en 2013, disputée alors au Niger.
Le premier de ce groupe obtiendra son ticket pour le troisième tour des éliminatoires et donc, une confrontation aller/retour en barrage face à l’un des autres qualifiés. Ce genre de matches couperets où de nombreux destins se sont joués et où l’histoire du football africain s’est souvent écrite.
Rivés vers le Qatar
Parfois, la qualification semble la plus compliquée à obtenir, comme ce fut le cas en 2014 pour les Fennecs, tombés alors héroïquement face à la future Allemagne championne du monde, alors en huitièmes de finale.
L’absence lors de la dernière Coupe du monde disputée en Russie fut un crève-cœur pour toute la nation et les joueurs algériens voudront eux-mêmes réparer cet impair.
D’autant plus qu’avec une équipe proposant un jeu alléchant, résolument offensif et avec un comportement toujours irréprochable grâce aux agissements de l’immense coach qu’est Djamel Belmadi, l’Algérie aurait de quoi porter haut et fort les couleurs d’un continent tout entier au prochain mondial.
Les coéquipiers du capitaine Riyad Mahrez n’ont parfois rien à envier aux plus grandes nations mondiales, ce dernier étant la preuve que l’Algérie du football est capable de rayonner à travers la planète foot toute entière.
Avec des joueurs comme Youcef Atal ou Adam Ounas, la jeunesse accompagne parfaitement l’expérience des cadres, le tout avec un comportement exceptionnel et rendu possible par les demandes permanentes du sélectionneur.