Les autorités locales sévissent: Plus de plages privées à Jijel

Les autorités locales sévissent: Plus de plages privées à Jijel

Depuis le début de la saison estivale, pas moins de 234 parasols, 22 tentes, 163 tables et 675 chaises installés sur les plages de Beni Belaïd, Rocher aux moules, Rocher noir, Grand phare, la Crique, les Grottes merveilleuses, Andreu et Aftis ont été saisis.

Contrairement aux années précédentes, le dossier de la saison estivale à Jijel a été passé au peigne fin, cette année, suite à l’instruction du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, relative à la concession des plages.

En effet, les plages du Saphir bleu, squattées depuis des années, ont finalement été récupérées grâce à cette circulaire, bien que celle-ci, devait être mise en œuvre l’année dernière. Le lancement de la saison estivale, qui a coïncidé avec le début du Ramadhan, a facilité la maîtrise des plages qui étaient presque désertes.

Étonnés par l’application de cette loi et l’interdiction des plages privées qui ont empoisonné les vacances des petites bourses qui affluent à Jijel chaque année, les estivants que nous avons rencontrés à la plage du Rocher noir n’ont pas manqué de manifester leur joie, précisant toutefois qu’il suffisait d’un peu de volonté pour mettre fin à l’anarchie.

En effet, les services chargés de ce dossier sont à pied d’œuvre pour traquer les squatteurs de tout genre, même si parfois les visiteurs évoquent certains dépassements, tels que des intimidations ou le mauvais accueil, ce qui les pousse à rebrousser chemin sans même mettre les pieds dans l’eau. Certains gardiens de parkings légaux du côté de Sidi Abdelaziz ont profité de leur situation réglementaire pour extorquer de l’argent aux estivants contre l’accès à la plage, supposé être gratuit.

Selon nos sources, le prix élevé de la location de parking les pousse à étendre leur activité pour rendre leur projet rentable, quitte à racketter des gens ou même doubler le prix du stationnement. Pourtant, ces derniers ont pour obligation d’installer une grande pancarte sur laquelle le prix du stationnement fixé à 50 DA est affiché. Celui-ci doit être visible avant d’entrer au parking, afin de donner une certaine transparence à cette activité qui a longtemps été pratiquée illégalement.

Par ailleurs, nous apprenons que les services de la Gendarmerie nationale ne ménagent aucun effort pour interdire le squat des plages. Ils ont d’ailleurs réussi à saisir, depuis le début de la saison estivale, pas moins de 234 parasols, 22 tentes, 163 tables et 675 chaises en plastique qui étaient installés sur les plages de Beni Belaïd, Rocher aux moules, Rocher noir, Grand phare, la Crique, les Grottes merveilleuses, Andreu et Aftis.