Cette semaine, les autorités d’Oran ont mené une opération de grande envergure qui a permis le démantèlement d’un réseau criminel international spécialisé dans le trafic de substances psychotropes.
Ce réseau, composé de trois individus, opérait dans la wilaya d’Oran, avec l’objectif de distribuer des quantités importantes de drogues de synthèse, notamment des comprimés d’ecstasy, à travers la région.
Les investigations menées par les agents se sont avérées fructueuses grâce à une combinaison de techniques de surveillance avancées et à la vigilance des enquêteurs.
Ces derniers ont pu donc suivre les mouvements des suspects et recueillir des preuves suffisantes pour intervenir au moment opportun. Le principal suspect, un résident algérien expatrié en Europe, avait mis en place un réseau bien organisé pour introduire clandestinement des substances illégales sur le territoire algérien.
Saisie de 251 623 comprimés d’Ecstasy
L’intervention des autorités a eu lieu alors que le suspect principal se trouvait à bord de son véhicule. Lors de la fouille de ce dernier, les enquêteurs ont découvert une cachette sophistiquée dans laquelle étaient dissimulés 251 623 comprimés d’ecstasy.
Ces comprimés, de type « MDMA », étaient destinés à alimenter le marché noir local et régional, où la demande pour ce genre de substances est en constante augmentation. La saisie d’une telle quantité de drogue représente un coup dur pour le réseau de trafiquants et témoigne de l’efficacité des services de lutte contre le crime organisé en Algérie.
Arrestation des membres du réseau : quelle suite ?
Sous la supervision du parquet compétent, l’enquête a rapidement conduit à l’identification de deux autres membres du réseau. Ces derniers, tous deux originaires de la wilaya d’Oran, avaient pour mission de faciliter la distribution des substances à travers différents canaux.
Ils ont été arrêtés suite à des opérations coordonnées avec les forces de sécurité locales.
Ainsi, les suspects, âgés de 21 à 47 ans, ont été présentés devant le procureur de la République au tribunal de Sidi El Houari à Oran. Ils sont désormais en détention provisoire en attendant leur procès, où ils devront répondre des charges graves qui pèsent contre eux, notamment l’importation, le transport et la distribution de substances psychotropes.