Au moment où tout le monde, au gouvernement et ailleurs, est obnubilé par les factures d’importation de véhicules, de médicaments et de pommes, l’Algérie continue de payer cash les études de faisabilité de ses infrastructures de base.
Pas moins de 11 milliards de dollars sont annuellement facturés par des bureaux d’études étrangers à l’Algérie. Il faut dire que si le gouvernement a tenté de limiter les importations en favorisant la production, il n’y a quasiment pas d’initiatives allant dans le sens du renforcement de l’expertise locale.
L’une des rares tentatives de remédier à l’exportation de ce savoir-faire a été celle de Sonatrach qui, à partir de 2011, fait régulièrement appel aux bureaux d’études algériens. mais en l’absence d’une volonté politique, il y a fort peu de chances d’espérer un renversement de tendance.