La situation restait tendue hier matin au Burkina Faso, après le coup de force de l’armée qui a chassé les manifestants contestant sa prise de pouvoir. De son côté, le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Isaac Zida, a promis que «le pouvoir exécutif sera conduit par un organe de transition dans un cadre constitutionnel […].
Cet organe de transition sera dirigé par une personnalité consensuelle désignée par tous les acteurs de la vie nationale». Mais la mobilisation s’est poursuivie, cette fois contre le successeur autoproclamé de Blaise Compaoré.
R. C./AFP