Le 9 avril 2015, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait inauguré un nouveau siège pour le consulat d’Algérie à Grenoble (France), dans le cadre d’un plan visant l’amélioration des conditions de travail du personnel de la représentation diplomatique ainsi que l’accueil des ressortissants algériens établis dans cette ville. Il n’en demeure pas que l’ancien siège, une propriété de l’État algérien, est fermé à ce jour, sans affectation précise. Des sommes colossales en devises sont dépensées pour l’entretien des locaux, le payement des charges telles que la taxe sur l’habitat et le salaire du personnel de gardiennage et de ménage. Les Algériens vivant dans cette circonscription déplorent la fermeture de cet immeuble de quatre étages. Son réaménagement en studios pour l’hébergement des étudiants algériens, ou sa reconversion en centre culturel aurait mieux servi les intérêts de la communauté nationale, selon des concitoyens. Des anciens locaux de plusieurs consulats, tels Créteil et Marseille, connaissent la même situation. À noter que le consulat d’Algérie à Grenoble couvre quatre départements (l’Isère, la Savoie, la Haute-Savoie et les Hautes-Alpes) et compte près de 69 000 ressortissants enregistrés.
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