Les coupures d’internet encore une fois enregistrées pour éviter la triche aux examens de fin d’année. En effet, depuis quelques années, les Algériens ont pris l’habitude de se retrouver couper du monde virtuel lors des examens de fin d’année scolaire pour éviter le phénomènes de la fraude et de la triche. Et cette année encore, le Baccalauréat session 2023 est marqué par une forte perturbation du réseau internet sur tout le territoire algérien, suscitant la colère des citoyens.
Les réseaux sociaux et applications de messagerie inaccessibles, en effet, depuis ce dimanche 11 juin 2023, jour du coup d’envoi des épreuves du BAC, l’accès aux réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram, ainsi qu’aux applications de messagerie tels que Messenger, messagerie Instagram et WhatsApp, est tout simplement impossible sur l’ensemble du territoire algérien. Cette situation a suscité l’indignation des citoyens, en particulier ceux qui travaillent avec internet.
Malgré le fait que le ministère de l’Education nationale annonce chaque année qu’il n’y aura pas de coupure d’internet pendant les épreuves du BAC, affirmant qu’il n’y a aucune raison de couper le réseau internet, les citoyens se voient une nouvelle fois privée d’internet durant 5 jours.
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Des mesures juridiques pour éviter la triche et la fuite des sujets du BAC
Le phénomène de la triche lors des examens de fin d’année est un problème récurrent en Algérie. Pour y remédier, le gouvernement algérien a mis en place des mesures strictes pour lutter contre cette pratique. Par exemple, les téléphones portables sont interdits pendant les examens, et les salles d’examen sont équipées de caméras de surveillance pour détecter toute tentative de triche.
De plus, pour la lutte contre le phénomène de triche et de fuite des sujets du baccalauréat, le ministre Belaabed a rappelé les opérations de sensibilisation à l’importance de compter sur soi, mettant en garde contre toute implication dans ces phénomènes qui entrainent l’exclusion et l’interdiction de se présenter à l’examen du baccalauréat pour une durée de cinq à dix ans pour les cas de triche. En précisant également que des poursuites pénales et des peines de prison sont applicables en cas de fuite de sujets.