Depuis toujours, les dattes algériennes font l’unanimité quant à leur goût exquis et leur qualité d’excellence, et ce, sur le marché national et international. D’ailleurs, la délicieuse et très demandée « Deglet Nour » est désormais protégée par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Cependant, les dattes algériennes font face à une campagne de propagande et de boycott lancée sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines.
En effet, le fruit emblématique de l’Algérie fait face à une campagne de propagande lancée sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, sous le hashtag « boycott-dattes-algériennes », et ce dans les deux langues, l’arabe et le français.
Cette campagne de boycott a été lancée en janvier dernier par des internautes marocains et intervient en marge du contexte actuel, particulièrement tendu, entre les deux pays et coïncidant avec l’approche du mois sacré de Ramadan où les dettes sont le plus consommées.
Fondée sur des balivernes, cette campagne de désinformations remet en question la qualité des dattes algériennes et va jusqu’à prétendre, à tort, que les dattes seraient potentiellement cancérigènes et radioactives, car elles auraient été cultivées à Reggane dans la wilaya d’Adrar, là où les colonisateurs français avaient entrepris des essais nucléaires dans les années soixante. Alors que les principales wilayas produisant les dattes en Algérie sont Ghardaïa, El Oued, Biskra et Ouargla.
« Ces expérimentations ont pollué le sable et les oasis. Malheureusement, à ce jour, l’Algérie vend des dattes issues de cette région et les exporte vers la plupart des pays arabes », lit-on sur l’un des tweets propagandistes.
Les dattes de « Deglet Nour » protégées par l’OMC
Dans ce même sillage, il convient de rappeler que l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE) avait indiqué, samedi dernier, par le biais d’un communiqué rendu public sur sa page Facebook, que les dattes « Deglet Nour » sont protégées à l’échelle régionale et internationale par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Plusieurs tonnes de dattes algériennes sont exportées chaque année, notamment l’exceptionnelle « Deglet Nour » qui a inondé le marché international, ce qui a motivé l’OMC à prendre l’initiative et protéger ce fruit emblématique de l’Algérie.