Ça y est, le moment tant attendu approche. La Coupe du monde, c’est dans une semaine. Les supporters des Verts vont enfin voir leur onze national entrer dans la véritable compétition, aux côtés des grandes équipes.
Mais la ferveur qui avait accompagné les Verts tout au long des éliminatoires pour cette Coupe du monde, s’est quelque peu atténuée après la série de défaites que notre sélection nationale a encaissées sans réagir.
On aime et on soutient l’Algérie victorieuse. Et si elle a si peu fait en matches amicaux, qu’en sera-t-il lors de rencontres décisives contre des équipes comme l’Angleterre ou les Etats-Unis ?
C’est la question que se posent tous les supporters et la source de leurs inquiétudes, que certains ne cachent guère. D’autres essayent d’opposer un optimisme exorcisant pour nourrir leur conviction qu’il y aura certainement un déclic salvateur qui permettra à nos footballeurs de faire bonne figure.
Mais si l’espoir n’est pas le même chez tous, nos supporters sont toutefois décidés à jouer leur rôle jusqu’au bout et à encourager les Verts, en espérant ce fameux sursaut de l’équipe qui permettra à l’Algérie de renouer avec la victoire et de mériter ce soutien phénoménal que ses jeunes lui ont offert, spontanément.
Ainsi, une organisation se met en place pour les matches que l’EN devra disputer en Afrique du Sud. Ceux qui n’ont la chance d’être présents dans les stades et de voir le onze national évoluer sur les pelouses sud-africaines ont déjà leur idée et fait leur choix qui se résume à deux options : suivre les matches dans un lieu public (café, restaurants, hôtels ont pris leurs dispositions pour accueillir les supporters, et gonfler leurs recettes) avec d’autres jeunes ou dans l’intimité avec les potes à la maison. Le nombre de spectateurs changera, mais l’ambiance sera toujours là, jusqu’à la fin du match.
Car la première rencontre des Verts sera le test-vérité qui déterminera le reste : la réaction des supporters, la destinée du onze national et la qualité ainsi que le niveau de son encadrement, à commencer par le coach dont les choix et les stratégies n’ont pas fini de faire parler d’eux.
Par Hassan Gherab
