– Le salaire et l’attitude du sélectionneur italien ont du mal à passer…
Que dirait Fabio Capello de vacances dans un camp de travail sibérien? S’il ne l’envisage pas, on conseille au sélectionneur italien de la Russie de disparaître rapidement. Mécontents de la prestation de la sélection nationale au Brésil -élimination au premier tour-, la classe politique a commencé à réclamer des comptes, à commencer par Vladimir Zhirinovsky, député ultra-nationaliste à la Douma.
Audition à la Douma en octobre
«C’est un voleur, il est juste bon pour gratter de l’argent à ne rien faire. L’équipe joue mal et cela n’affecte pas son salaire. Même son regard donne envie de le détester. On dirait un professeur d’école.» Oleg Pakholov, un collègue, est même allé plus loin en réclamant à Capello qu’il rembourse la moitié de ses émoluments depuis sa prise de fonction à l’été 2012, environ 17 millions d’euros.
Avant de contacter sa banque, l’ancien entraîneur du Real Madrid devra aussi passer par une séance d’humiliation publique devant l’assemblée russe en octobre, aux côtés du président de la Fédération russe et du ministère des Sports. Fabio peut toutefois voir venir, il a négocié une indemnité de 20 millions d’euros en cas de licenciement avant la fin de son contrat en 2018. Ce qui s’appelle être prévoyant.