Les discussions sont toujours en cours, L’usine de Peugeot devrait entrer en service fin 2016

Les discussions sont toujours en cours, L’usine de Peugeot devrait entrer en service fin 2016

L’installation d’une usine du constructeur automobile français PSA Peugeot-Citroën en Algérie, ne sera pas de manière directe, elle répondra à la règle régissant le partenariat avec les étrangers, a indiqué le ministre de l’Industrie et des Mines Abdessalam Bouchouareb, lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques à Constantine à l’occasion de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya.

En effet, le ministre a précisé que le constructeur français n’aura pas les mêmes avantages que ceux accordés par le Maroc, où des zones franches ont été créées pour accueillir les investisseurs étrangers qui s’installent à 100%.

Les choses seront différentes en Algérie, dira-t-il. En Algérie, les investisseurs étrangers seront appelés à entrer en partenariat avec un ou des opérateurs nationaux à hauteur de 49%. Une démarche qui implique des négociations avec l’ensemble des partenaires.

S’agissant de la date de lancement de l’usine, le ministre a souligné que dans le cas où les négociations seront menées rapidement, l’usine sera installée dans l’Ouest du pays et démarrera fin 2016. « Nous aurons prochainement des détails sur l’état d’avancement des négociations ».

Pour rappel, le président français François Hollande avait révélé il y a une semaine, lors d’une visite d’amitié et de travail à Alger, qu’un projet d’implantation en Algérie d’une usine du constructeur de véhicules Peugeot était « en discussion avancée » et que les deux parties algérienne et française travaillaient pour en faciliter l’installation.

Sur un autre chapitre, le ministre a indiqué que le nouveau Code des investissements sera examiné mercredi prochain au Conseil de gouvernement. Ce code tant attendu par les opérateurs économiques, devrait rendre l’acte d’investir plus souple. Dans ce contexte, le ministre a appelé les opérateurs économiques à participer activement dans la mise en place d’une véritable base industrielle capable de faire face à l’ouverture prochaine de l’Algérie aux marchés extérieurs, notamment, avec le démantèlement tarifaire au titre de l’accord d’association avec l’Union Européenne qui entrera en vigueur dans les années à venir.

La situation à laquelle le pays est confronté exige des opérateurs, selon le ministre, le respect des délais de réalisation des projets d’investissements, estimant que chaque retard enregistré dans un projet aura un impact sur le rythme des travaux d’un autre projet.

Khelifa Litamine