La Direction générale des douanes menace les importateurs qui ont laissé leurs marchandises en souffrance au niveau des ports secs de la capitale.
Ainsi, elle leur accorde un délai jusqu’au 22 juillet pour régulariser leur situation avant de passer à leur vente aux enchères publiques, conformément à la réglementation en vigueur.
Selon les services des douanes, 17 importateurs sont concernés par cette question. L’abandon des conteneurs est devenu un phénomène qui caractérise les ports algériens à tel point que la direction générale des douanes a pris la décision de lancer une enquête nationale au niveau de l’ensemble des ports afin de déterminer les responsabilités, connaître les raisons de l’abandon et définir les priorités d’actions, avait alors confié à notre quotidien le directeur central du contrôle a posteriori, Benamar Regue.
Parallèlement à la vente aux enchères, les services de douanes procèdent à la destruction des marchandises impropres à la consommation. Selon ce même responsable, 2000 conteneurs devraient être détruits au niveau du centre du pays alors qu’un grand nombre de conteneurs est entassé dans un dépôt situé à Sidi Moussa à l’est d’Alger. Les douanes interpellent, dans ce sillage, l’Etat afin de trouver un moyen efficace et rapide pour détruire les marchandises périmées. Une unité d’incinération devra être créée, a-t-il souhaité.
Vente aux enchères de produits alimentaires
Par ailleurs, les services des douanes lancent un avis de vente aux enchères de plusieurs produits alimentaires, cosmétiques, machines industrielles et de pièces détachées. L’opération se déroulera le 27 juillet prochain au niveau de la recette principale des douanes des ports secs, sise à la zone industrielle de Rouiba.
Parmi les marchandises qui seront vendues, sont cités entre autres des légumes secs, des cafés verts, des chips, des fûts de concentré de jus de fruits, de la friperie, des produits électroménagers, des CD Rom et des couches bébés. Parmi les conditions de vente, les adjudicataires doivent disposer d’un registre du commerce et d’une carte d’identification fiscale (NIF), notera la même source.
Par Karima Sebai