Le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, a affirmé dimanche à Alger que les efforts visant l’amélioration des conditions de transport et d’accueil des Algériens établis à l’étranger, « vont se poursuivre ».
« Les efforts engagés pour transporter et accueillir en Algérie les membres de notre communauté établie à l’étranger vont se poursuivre », a-t-il expliqué dans une déclaration à la presse en marge d’une visite d’inspection à la gare maritime au port d’Alger.
A cette occasion, M. Sahli a écouté les doléances des passagers du navire « Tariq Ibn Ziyad », arrivé à Alger vers 10h30 en provenance de Marseille.
Leurs préoccupations ont porté notamment sur « la cherté du billet et des frais du transport de véhicules par bateau » ainsi que « le manque de commodités et de confort à bord des navires algériens ».
M. Sahli a, dans ce sens, précisé que le paquebot « Tariq Ibn Ziyad » sera mis à l’arrêt en 2015 pour avoir atteint vingt ans d’âge, ajoutant que l’Algérie compte acquérir « trois nouveaux navires de transport de voyageurs au cours des trois prochaines années ».
Il a, toutefois, lancé un appel aux membres de la communauté algérienne établie à l’étranger pour contribuer à la lutte contre l’évasion des devises vers l’étranger.
« L’Etat veille au bien-être et au confort de nos ressortissants, mais ces derniers doivent prendre conscience que l’évasion des devises est très nuisible à l’économie nationale », a-t-il souligné.
A une question sur la délivrance du passeport biométrique aux ressortissants algériens vivant à l’étranger, il a précisé que l’opération se déroulait dans de « bonnes conditions ».
« Nous sommes satisfaits de la maîtrise technique de la conception et de la délivrance du passeport biométrique qui ne dure que quinze jours au consulat d’Algérie à Marseille et 14 jours à celui de Londres », a-t-il ajouté.
Concernant la décision des Etats-Unis de fermer dimanche leurs ambassades dans certains pays dont l’Algérie, M. Sahli a indiqué que « tout pays souverain a le droit de veiller à la sécurité de ses ressortissants et de les avertir lorsqu’il s’agit de leur sécurité », ajoutant que « l’Algérie n’a jamais hésité à protéger ses citoyens et les membres du corps diplomatique accrédité qu’elle considère comme ses invités ».