Les études d’engineering confiées à une compagnie britannique

Les études d’engineering confiées à une compagnie britannique

La compagnie pétrolière Sonatrach et la compagnie britannique Amec Foster Wheeler FID ont signé, lundi à Alger, un contrat portant sur la réalisation des études d’engineering relatives aux trois projets de raffineries de Hassi Messaoud, Biskra et Tiaret, pour un montant de 17,28 millions d’euros.

Le contrat, signé par le vice-président de la Sonatrach chargé de la liquéfaction, du raffinage et de la pétrochimie, AkliRemini, et par le directeur exécutif d’Amec Foster Wheeler, Marco Moresco, prévoit la réalisation, par la firme britannique, des études de type FEED, c’est-à-dire études d’engineering de base pour les futures unités de raffinage implantées à Hassi Messaoud, Biskra et Tiaret.

Les résultats de ces études, dont le délai de mise en œuvre a été fixé à 15 mois, constitueront, en effet, une base de référence pour élaborer les cahiers des charges relatifs à la réalisation de ces trois projets, explique-t-on lors de la cérémonie de signature.

Les trois raffineries auront une capacité globale de traitement de 15 millions de tonnes par an, soit 5 millions de tonnes/an de produits pétroliers et gaziers chacune, qui répondent aux exigences européennes et internationales en matière d’environnement, avec une faible teneur en soufre, en plomb et en additifs chimiques.

Il s’agit notamment de gaz propane, de GPL, d’essence sans plomb, de kérosène, de gasoil et de bitumes, tandis que l’unité de Biskra produira des lubrifiants.

« La signature de cet accord marque, en effet, la concrétisation des engagements de la Sonatrach par la réalisation de son programme de développement du raffinage, qui permettra de passer du statut d’importateur de carburants à celui d’exportateur », a souligné le PDG du groupe des hydrocarbures, Amine Mazouzi, dans une intervention.

Les trois raffineries en question, dont la mise en service est prévue entre 2019 et 2020, font partie d’un programme global de pétrochimie qui porte sur l’augmentation de la production nationale en carburants et produits pétroliers à 60 millions de tonnes par an à l’horizon 2019 contre 27 millions de tonnes actuellement.

Mazouzi a par ailleurs annoncé la signature, avant la fin de mars, d’un autre contrat de revamping (travaux de rénovation et de modernisation d’unités de production) à Hassi Messaoud, un projet destiné à « sécuriser et à moderniser les installations de production avec un apport supplémentaire de 3.000 tonnes par jour de production de pétrole brut.