Les étudiants en sciences politiques poursuivent leur grève, Les facultés de l’université de Tizi Ouzou fermées

Les étudiants en sciences politiques poursuivent leur grève, Les facultés de l’université de Tizi Ouzou fermées

L’ensemble des facultés de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou ont été fermées hier par la coordination des comités des étudiants en soutien à leur camarade du département sciences politiques et relations internationales. Ces derniers, en grève depuis plus de six mois, réclament essentiellement au ministre de l’Enseignement supérieur la revalorisation de leurs diplômes. Rencontrés hier devant la bibliothèque centrale de Hasnaoua, les membres du comité des étudiants en sciences politiques déclarent être «marginalisés par les responsables du secteur de l’enseignement supérieur. Nous sommes aux abords d’une année blanche et nos doléances n’ont toujours pas été satisfaites.

Nous voulons avoir les mêmes chances que les autres étudiants de d’autres facultés dans l’accès au concours de recrutement dans la Fonction publique», disaient-ils.

Pour sa part et en tant que responsable de la pédagogie à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, le vice-recteur, M.Mitiche, que nous avons rencontré, assure que de nombreux courriers ont été envoyés vers le ministère de l’Enseignement supérieur pour attirer l’attention sur les doléances de ces étudiants.

«Les doléances des étudiants en sciences politiques ne sont pas propres qu’à la wilaya de Tizi Ouzou, puisque une grève a été déjà enclenchée au niveau national. Les étudiants estiment que leur diplôme n’est pas assez reconnu par la Fonction publique, c’est pour ça que nous avons fait de notre mieux pour élargir l’offre d’emploi dans l’administration publique, ce qui a été fait».

Toutefois, M. Mitiche explique que les diplômés en sciences politiques et relations internationales n’ont toujours pas le droit de postuler pour les concours de recrutement dans le secteur de l’éducation nationale. «Nous nous sommes réunis avec des enseignants pour mettre en exergue les points fort des diplômes en sciences politiques et leur apport dans le domaine de l’éducation nationale. Maintenant, nous attendons les réponses des responsables du ministère de l’Education nationale», conclut le vice recteur de l’université de Tizi Ouzou.

F. Benameur