Houari Barti

Dans un communiqué, transmis hier, à notre rédaction, l’UGEA d’Oran fait état de «situation difficile qui caractérise les résidence «U», relevant de la DOU d’Es-Senia. Une situation marquée par «un problème accru de surcharge» mais aussi par un problème de «vétusté» des blocs, ce qui a minimisé d’avantage les capacités d’accueil de ces résidences, souligne l’organisation estudiantine, avant de s’interroger sur « la véritable destination du budget consacré, par les pouvoirs publics, pour la réhabilitation et l’entretien de ces structures.» Pour illustrer son propos, l’UGEA cite, à titre d’exemple, le cas de la cité Volontaire’ surnommée, note-t-on de même source, par les étudiants Guantanamo’ et où les «opérations d’entretien et de réhabilitation font défaut, depuis plusieurs années.» La représentation locale de l’Union générale des étudiants algériens ne manque pas, par ailleurs, de signaler la présence de ceux qu’elle qualifie «d’intrus» dans la cité. Des résidents qui «n’ont pas la qualité d’étudiants mais qui bénéficient, quand même, de chambres depuis des années.» L’UGEA considère, toutefois, la résidence des filles Belbouri Said’ comme étant la pire de la wilaya, vu les problèmes de gestion qui y prévalent et l’absence de dialogue avec les étudiants et leurs représentants, de la part de l’Administration. Les représentants des étudiants affirment compter saisir le ministère de tutelle, sur ce cas précis. Sollicitée pour donner une réponse aux critiques avancées par les étudiants et leurs représentants, la direction des uvres universitaires d’Es-Senia n’a pas trouvé nécessaire de répondre à notre sollicitation. En effet, nos tentatives de se rapprocher des responsables de cette structure ont, toutes, échoué.