Les grossistes d’El Hamiz la capitale de la vente de l’électroménager dans la région algéroise, ont protesté avant-hier contre l’instruction du ministère du commerce qui avait annoncé que ce grand marché de l’électroménager sera délocalisé.
Les commerçants refusent cette décision qui les obligent de quittées leurs magasins pour les transférer dans une autre localité.
Les manifestants, qui ne décolèrent toujours pas, ont fermé plusieurs axes routiers en brulent des pneus. Afin d’omettre l’ambigüité due à cette affaire, nous avons contacté le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens UGCCA m. Salah Souilah qui nous explique que » les 500 grossistes qui activent à El Hamiz ne sont pas contre cette décision, car ces derniers cherchés de leurs cotés la stabilité », par ailleurs il nous informe que » la plus part des magasins sont loués, cette directive va causé des grosses pertes financières aux propriétaires, donc ce sont eux qui sont derrière ses perturbations et n’ont pas les grossistes « , dira-t-il. En outre, le SG de l’UGCAA, nous a confirmé que les commerçants d’El Hamiz vont être alignés avec ceux de Semmar « , » il reste un seul problème concernant l’endroit de lot terrain pour commencer les travaux, on veut créer un marché international » a-t-il déclaré. » Pour l’Etat, là décision est claire, pas de marché comme celui de Semmar en plein quartier résidentiel », ce que refusent les commerçants. Mais il n’y a pas que ça, car le problème est plus compliqué que ce que pense le Premier ministre » ajoute -t-il.
De sont coté, le ministre du commerce M. Bakhti Belaib a annoncé que » des pratiques frauduleuses servant à échapper aux contrôles fiscaux et génèrent, par conséquent, la spéculation sur les prix. « Quand l’offre et la demande ne se rencontrent pas sur le même espace, le prix n’est plus naturel », explique le ministre du commerce pour qui cette délocalisation et légalisation du marché de gros participera indéniablement à rendre les transactions plus transparentes. Ainsi, « à chaque fois qu’on tente une manoeuvre spéculative, on pourra la déceler rapidement » affirme M. Belaid. Il est à noter, pour fuir le fisc, les plus part des commerçants ferment leurs magasins.
Quand les commerçants ferment leurs portes aux contrôleurs, c’est parce que soit ils n’ont pas de registre ou parce qu’ils veulent dissimuler les véritables ventes.
Il est à rappeler, que ses mêmes grossistes étaient derrière les émeutes de l’huile et de sucre en 2011.
Les transactions commerciales ne se font pas par chèque, elle se fait par » la chekara « , c’est pour cette raison que les commerçants ont eux peur d’être transféré vers un autre locale où ils seront obligés de payer les factures ainsi que les impôts. » La quasi majorité des grossistes n’est pas habituée à la facturation des produits, bien que les grossistes en majorité, sont pour la facturation « , a souligné le ministre du commerce, lors de la dernière rencontre avec les grossistes de Semmar. Mais ce sont les autres qui sont habitués aux marchés informels qui échappent aux contrôles qui refusent la facturation des marchandises.
I.H