« Les exportateurs préfèrent des échanges via La GZAL »

« Les exportateurs préfèrent des échanges via La GZAL »

Les opérateurs économiques algériens préfèrent, dans le cadre de leur exportation, utiliser des certificats d’origines de la Grande zone arabe de libre échange (GZAL). Dans ce même cadre d’échange, il a été enregistré plus 1427 certificats en 2015 contre 831 en 2014.

Selon Ouahiba Behloul, directrice des relations internationales de la chambre algérienne de commerce et de l’industrie, (CACI), contacté en marge d’un séminaire sur «les règles d’origines et les accords de libre-échange», organisé aujourd’hui à Alger, « le nombre de certificats enregistré dans le cadre de GZAL est en croissance. Il est plus avantageux pour ces exportateurs d’utiliser des certificats dans le cadre de la GZAL que d’aller à l’utilisation de certificat d’origine préférentiel».

Pour plus d’illustration, l’oratrice a renforcé son allocution en citant, dans le même contexte, des chiffres vus à la hausse en destination de la Tunisie. « Dans l’accord du libre échange avec la Tunisie, la CACI a enregistré plus de 830 certificats d’origines en 2014. Toutefois, les certificats visés dans le cadre de l’accord préférentiel avec la Tunisie ont tiré vers la baisse. Il n’a été identifié que 60 certificats», a-t-elle souligné.

Cette même directrice explique que la CACI a voulu faire de cette rencontre un moyen de sensibilisation et d’information. « Chaque produit est défini par un accord bien précis. Il faut connaitre les mécanismes contenus dans chaque accord pour pouvoir dire que le produit est d’origine algérienne», soutient-elle. Dans le même sillage, Mme Behloul, s’est référé, à titre exemple, aux avantages dont bénéficies le produit qui est exporté dans le cadre de l’accord de l’union européenne. Ce même produit, dit-t-elle, peut acquérir l’origine algérienne et peut être exporté. Cependant, le même produit ne peut être exporté dans le cadre de la zone arabe de libre échange comme étant un produit d’origine algérienne. «Il est question de promouvoir la notion d’origine applicable dans le cadre des zones de libres échanges. Cette dernière, permet des facilitations et des exonérations pour le produit algérien, du moment qu’il existe dans chaque accord des spécificités», a-t-elle signalé.