Le journaliste Khaled Drareni et le militant Samir Belarbi, arrêtés samedi passé, ont été présentés hier dimanche devant le procureur de la république près du tribunal Sidi M’hamed, puis remis en garde à vue.
Selon Me Noureddine Benissad, membre du collectif de défense et président de la LADDH, rapporté par le média TSA, le procureur a posé deux questions au journaliste Khaled Drareni ; « Avez-vous participé à quelconque attroupement du samedi ou avez-vous incité à un quelconque attroupement durant la même journée ? ».
Le journaliste a répondu que « non ». Et qu’il n’a fait que couvrir la manifestation dans le cadre de son travail de journaliste. Ce qui porte à croire qu’il a été arrêté pour ces deux chefs d’inculpation.
Quant à Samir Belarbi, qui a déclaré qu’il n’a fait que participer à une manifestation pacifique, l’avocat a précisé qu’on lui a reproché les mêmes faits que Khaled Drareni.
Le prolongement de la garde à vue du journaliste Khaled Drareni de 24 heures est « parfaitement légale », selon l’avocat. Mais pas du tout justifiée. « Je ne vois pas en quoi la prolongation de la garde à vue puisse apporter un fait nouveau », au regard des faits reprochés et des déclarations du journaliste, ajoute encore Me Noureddine Benissad.